Ferrari FF

Genève 2011: Sous le signe du «4»

C’est à Genève que la Ferrari 612 Scaglietti passera le flambeau à la FF. Mais cette fois, la Ferrari quatre places ne prendra plus l’allure d’un grosse GT, mais bien celle d’un break de chasse ! Un changement de direction pour la marque qui cache aussi une première : la FF sera dotée d’une transmission intégrale !

Ferrari FF rouge 3/4 avant gauche travelling Ferrari FF rouge 3/4 avant gauche 2 Ferrari FF rouge 3/4 arrière droit Ferrari FF rouge 3/4 avant gauche filé penché Ferrari FF rouge 3/4 avant gauche Ferrari FF anthracite intérieur Ferrari FF anthracite places arrières Ferrari FF anthracite coffre
8 images sur 8 - Cliquez sur une image pour afficher le zoom.

Avec ses 4,9 mètre de long pour 1,93 de large, le moins que l’on puisse dire, c’est que la FF est un beau bébé.  Ses initiales signifient Four seats et Four Wheel Drive, et non pas Ferguson Formula, comme sur la Jensen Interceptor 6.3L FF de 1966, la première du genre. Un pied de nez à la marque de West Bromwhich?

De face, elle reçoit un faciès mêlant les gênes stylistiques des California  et 458 Italia, avec un bouclier au large sourire et des feux remontant loin le long du capot et des ailes.

De profil, l’auto pourrait ressembler à s’y méprendre à une California à laquelle on aurait greffé un pavillon tandis que l’arrière s’avère des plus musclé, avec de larges épaules et un diffuseur d’air travaillé.

Mais le plus impressionnant dans l’auto, c’est le volume de son coffre. Car en plus des quatre places, la FF offre un volume de chargement de 450 litres, extensibles à  800 litres une fois les sièges arrière repliés. Car oui, en plus, la familiale de Ferrari fait dans la modularité !

Côté technique, comme toute Ferrari qui se respecte, la FF propose ce qui se fait de mieux. Elle est par exemple la première Ferrari de série à être dotée de la transmission intégrale qui transmet à la route les 660 chevaux (à 8.000tr/min) et 683Nm (à 6.000tr/min) du V12 de 6.262 cc de cylindrée.

Une solution technique qui devrait apporter une efficacité redoutable mais qui se paye sur la balance où le break du Cheval Cabré accuse 1.790 kilos à vide, heureusement répartis harmonieusement à raison de 47% sur le train avant et 53% sur l’arrière.

Malgré cela, les performances de la FF s’annoncent détonantes, puisque l’exercice du 0 à 100km/h est expédié en 3,7 secondes quand la vitesse de pointe s’établit à 335km/h. Les freins en carbone-céramique fournis par Brembo ne sont donc pas là pour faire de la figuration ! Il y a du progrès aussi du côté de la consommation puisque Ferrari annonce 15,4l/100km de moyenne (360gr/km de CO2).

Dévoilée au Salon de Genève 2011, la Ferrari «la plus puissante et la plus polyvalente du constructeur» entrera en production une bonne année plus tard. Sur sa route, elle trouvera notamment une certain Bentley Continental Flying Star de la Carrozzeria Superleggera Touring et se posera en alternative aux grosses limousines sportives que sont les Porsche Panamera GTS, Aston Martin Rapide ou Maserati Quattroporte GTS.

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile



Vos commentaires

Ferrari FF
- Paul M - 26/01/2011
C'est vrai, mais l'arrière est quand même très musclé, et le profil est plutôt réussi, non? Par contre je n'aime pas les phares AV, ils ressemblent à ceux de la 458.
Ferrarri FF
- Cédric - 25/01/2011
ça ressemble au première Z3 avec un toit ... l'inspiration teutone pour l'élégance et la puissance italienne ?