GT interview : Francesco Bali chez Ferrari

Mondial de l’Automobile 2012

Si Ferrari ne dévoile pas de nouveau modèle directement (il faut se contenter de la coque en carbone de la future «F70»), la marque reste l’une de celles qui draine le plus de monde vers son stand grâce à sa notoriété. Francesco Bali, son directeur pour l’Europe de l’Ouest nous en dit un peu plus sur la situation actuelle de la marque.

Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari F12 Berlinetta rouge 3/4 avant droit Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari 458 Spider noir 3/4 arrière gauche Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari 458 Spider noir 3/4 avant gauche Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari F12 Berlinetta rouge aero bridge Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari F12 Berlinetta rouge 3/4 avant droit 2 Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari 458 Italia rouge face arrière Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari F12 Berlinetta rouge moteur Mondial de l'Automobile de Paris 2012 - Ferrari F12 Berlinetta rouge aération coffre
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V12-GT : Pouvez-vous nous dire comment se porte Ferrari aujourd’hui, face à la crise notamment ?
Francesco Bali : aujourd’hui, la crise, c’est le grand sujet. C’est la vraie discussion que nous avons pendant ce Salon de l’Auto et la réaction de Ferrari c’est bien sur la proposition d’une gamme de produits complète. Nous aimons dire «différentes Ferrari pour différents ferraristes». Nous avons une gamme et une clientèle en évolution constante. On essaie toujours de rester forts et de conserver l’intérêt des clients. C’est ça la direction que nous cherchons.

V12-GT : Heureusement, d’autres marchés mondiaux se portent mieux.
Francesco Bali : oui notamment les Etats-Unis qui se portent toujours très bien. Mais même en Europe, il reste des marchés forts. Ce sont notamment l’Angleterre et l’Allemagne, où l’on peut encore connaître des augmentations importantes de nos volumes pour cette année 2012.

V12-GT : et en ce qui concerne la France ?
Francesco Bali : en termes de volume au niveau de la France, on sera autour des 300 voitures en 2012, et on pense, grâce à la 612 Berlinetta, mais aussi la 458 Spyder rester au même niveau en 2013.  Le volume est réparti à 70% sur les «huit cylindres», 458 Italia, Spyder et California, et 30% sur les «douze cylindres», principalement la FF, première Ferrari à quatre roues motrices, présentée ici avec le toit panoramique.

V12-GT : en parlant de la FF, elle vous a permis d’attirer de nouveaux clients ?
Francesco Bali : bien sûr ! A peu près la moitié des acheteurs de la FF sont des nouveaux clients.

V12-GT : que pouvez vous nous dire à propos de la futur «supercar» dont le châssis est exposé ici ?Francesco Bali : on ne peut pas encore livrer beaucoup d’informations. La voiture est toujours en développement, mais c’est dans l’ADN de la marque de reporter l’expérience acquise en F1 sur les voitures de série. Il n’est peut-être pas juste d’ailleurs de parler de voiture de série puisqu’il s’agira d’une série limitée. Je peux juste vous dire que la cellule est réalisée en carbone et réalisée entièrement à Maranello, avec des caractéristiques de rigidité et de poids absolument innovatives.

V12-GT : dans ce cadre, que pensez-vous de ses concurrentes, notamment la McLaren P1 dévoilée ici et qui est annoncée comme la voiture de route la plus efficace de tous les temps ?
Francesco Bali : on n’a pas encore regardé McLaren, ni Porsche d’ailleurs, mais ce sont bien sûr des propositions intéressantes. Mais on pense avec notre nouvelle supercar avoir nous aussi quelque chose de vraiment unique en matière de contenu technologique, notamment avec la possibilité d’avoir un dispositif hybride.

Propos recueillis par Nicolas Morlet

V12-GT

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