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Si ce modèle n’est qu’un véhicule expérimental, comme nous l’a expliqué le directeur commercial de la marque dans une interview à lire ici, il débouchera sur un modèle de série d’ici quelques années, c’est une quasi certitude.

De prime abord, on ne peut que se montrer critique envers cet EXP 9F.

Certes les traits anguleux sont une tradition qui dure depuis les années 80 chez Bentley, mais elles incarnaient une certaine forme d’élégance et de force que l’on ne retrouve pas immédiatement dans ce concept aux traits lourds.

Et ce ne sont pas les jantes de 23 pouces ou l’énorme grille avant qui me feront dire le contraire. Vous avez dit Bling-Bling ?

L’habitacle déroute moins, et continue d’incarner ce que Bentley fait de mieux, avec des placages en bois précieux, des commandes argentées ou des selleries en cuir à croisillons secondées de larges moquettes. Quatre occupants sont les bienvenus à bord, et c’est bien sur aux places arrière que l’on profitera le mieux des charmes de l’auto grâce au minibar et aux coupes à champagne.

Le coffre, accessible via un hayon en deux parties, recèle quant à lui d’un complet ensemble de pic-nic. Parfait pour une pause déjeuner sur l’herbe !

Sous le capot, l’EXP 9F ne reprend pas le V8 de la Mulsanne, mais bien l’énorme W12 des Continental, dans une version un peu plus poussée qui atteint les 600 chevaux et 800Nm. Une motorisation qui ne sera peut-être pas la seule disponible sur la version finale, puisqu’une proposition V8 (le même que celui des Continental à nouveau) ou même hybride pourrait également voir le jour.

En attendant, le concept est à découvrir au Salon de Genève, où, apparemment, l’auto intéresserait et intriguerait beaucoup de monde si l’on en juge par l’attroupement permanent que générait l’auto dès la journée presse.

Nicolas Morlet

V12-GT

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