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Comme l’affiche clairement l’appellation alphanumérique LP570-4 qu’affiche fièrement l’auto, le capot abrite le même V10 5.2l de 570 chevaux que la Superleggera, puissance transmise à la route via les quatre roues. De quoi s’assurer de performances enviables, puisque les 100km/h départ arrêté sont ici atteints en 3,9 petites secondes quand la vitesse de pointe flirte avec les limites du raisonnable : 324km/h. Tout ça, cheveux au vent ! Des valeurs à peine altérées par rapport au coupé, qui pointe à 325km/h mais ne réclame que 3,5 secondes sur l’exercice du 0 à 100.

Pourtant, le nouveau roadster de Sant’Agata Bolognese n’a pas droit à l’appellation Superleggera. Pourtant, il l’aurait bien méritée, puisque malgré tous les renforts nécessaires à assurer une bonne rigidité à la structure capote baissée, celui-ci n’accuse que 55 kilos de plus sur la balance que son homologue coupé. Mine de rien, c’est 65 kilos de moins qu’un Gallardo Spyder classique ! Qu’importe, Lamborghini lui a réservé le pseudonyme de Performante.
Pour arriver à ce résultat, les ingénieurs ont appliqué la même recette que pour le coupé Superleggera en remplaçant les matériaux de nombre d’éléments intérieurs et extérieurs par de la fibre de carbone ou du plastique renforcé la fibre de carbone (CFRP).

Et cela se voit, puisqu’il est impossible de manquer les différents éléments réalisés dans le précieux matériau, comme la partie inférieure du bouclier avant, les bas de caisse latéraux, le diffuseur d’air arrière redessiné ou l’imposant aileron optionnel campé à la pointe arrière de l’auto.

A bord, comme dans la Superleggera, les sièges sont montés sur une coque en fibre de carbone et tendus d’Alcantara, comme une grande partie de l’habitacle d’ailleurs. La fibre de carbone, décidemment omniprésente, se retrouve aussi sur les contre-portes et la console centrale.

Aucun prix ou date de commercialisation n’a encore été avancé, mais il y a fort à parier que les plus chanceux des acheteurs puissent déjà profiter de leur nouveau jouet dès les premiers rayons de soleil du printemps.

Nicolas Morlet

V12-GT

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