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Car l’auto adopte un style pour le moins personnel qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler une certaine…Batmobile par certains côtés, comme l’imposante partie avant sur deux étages avec ses blocs optiques (à LED) verticaux rejetés sur les côtés. L’arrière semble, lui, plus puiser son inspiration dans les traits de la Morgan Aeromax, avec un pavillon bombé retombant jusqu’à l’extrémité de l’auto. L’Abruzzi adopte donc un style très personnel qui, a défaut de se révéler vraiment élégant, offre au moins l’avantage d’être différent et de faire preuve de caractère.

Mais heureusement, Panoz ne mise pas uniquement sur le style de son Abruzzi pour espérer écouler sa production, mais l’a également dotée des dernières technologies réservées au monde de la course automobile, comme par exemple la carrosserie réalisée en REAMS (Recyclable Energy Absorbing Matrix System), un matériau composite tout aussi léger que la fibre de carbone mais qui se montre en plus incassable et offre l’avantage de pouvoir être recyclé.

Sous le capot, la mécanique est connue puisqu’il s’agit du V8 LS9 6.2l en provenance de chez General Motors, celui-là même qui équipe déjà une certaine Corvette ZR, dont la puissance est ici attendue à 600 chevaux.

Panoz ne construira «que» 81 exemplaires de son Abruzzi dont la production sera étalée sur les trois prochaines années. Pourquoi ces chiffres ? Eh bien parce qu’en 2012, date de sortie de la dernière Abruzzi, l’épreuve mancelle en sera à sa 81ème édition, et marquera la dernière participation (vraiment ?) de Panoz dans cette course mythique.

Nicolas Morlet

V12 GT

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