Etienne Davignon, le président de la société organisatrice du Grand Prix de Spa-Francorchamps défend l'idée d'alternance une année sur deux entre le GP de Belgique et celui de France qui pourrait être ré-établi en 2013.
Cela fait maintenant plusieurs semaines qu'une cellule restreinte réunie autour du Premier ministre français, François Fillon et du directeur de Lotus Renault GP, Eric Boullier, s'active pour tenter de relancer un Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard.
Parmi les pistes envisagées, une alternance entre les GP de France et de Belgique est le plus souvent évoquée. Sans détails confirmés officiellement jusqu'ici, le projet semble maintenant prendre corps au travers des nouvelles déclarations du président de la société organisatrice du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps.
Etienne Davignon, président de Spa GP, a, en effet, indiqué que compte tenu de la concurrence sans cesse accrue entre les pays désireux d'organiser des Grand Prix sur leur territoire, l'alternance serait une solution pour pérenniser le GP de Belgique au sein du calendrier mondial. Des discussions entre les autorités belges, françaises et Bernie Ecclestone, le patron de la F1, se tiennent actuellement à ce sujet.
Les années où les F1 ne viendraient pas dévaler le toboggan ardennais ne feraient pas trop souffrir le circuit d'après Etienne Davignon. Au contraire, l'organisation en déficit profiterait des trois semaines de fermeture habituellement nécessaires à la tenue d'un Grand Prix pour mettre en place d'autres compétitions.
En revanche, concernant la privatisation du circuit comme Gérard Lopez, le co-propriétaire de Lotus Renault GP, l'avait proposé, la réponse est claire : "ce n'est pas une option".
Nicolas Joannès
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