Lewis Hamilton s'est une nouvelle fois imposé dimanche à Bahreïn et s'envole au championnat. Derrière, la course a néanmoins été animée et Kimi Räikkönen s'est emparé de la deuxième place aux dépens de Nico Rosberg dans l'avant-dernier tour.
S'il n'a pas réalisé le hat-trick (pole, victoire et meilleur tour en course) comme en Chine et en Australie, Lewis Hamilton a néanmoins dominé le Grand Prix de Bahreïn. Ni son co-équipier Nico Rosberg, ni les Ferrari ne semblent en mesure de l'inquiéter à ce stade de la saison. Après trois victoires en quatre courses, il compte déjà 27 points d'avance sur son co-équipier.
Après 26 Grand Prix sans champagne, Kimi Räikkönen a enfin renoué avec les célébrations du podium. Deuxième, le Finlandais a sorti la grosse attaque et s'est montré plus rapide que Sebastian Vettel, même si son co-équipier se trouvait sur une autre stratégie.
Nico Rosberg semble toujours enfermé dans la même spirale négative. Après un départ calme, il s'est offert quelques passes d'armes en dépassant plusieurs fois Sebastian Vettel mais il a toujours été loin d'Hamilton. Handicapé par des problèmes de frein, il a cédé sa deuxième place dans l'avant-dernier tour à Räikkönen à la suite d'un freinage raté.
Quatrième, Valtteri Bottas renvoie sa Williams aux avant-postes. Il a résisté pendant longtemps à la Ferrari de Sebastian Vettel qui finira finalement cinquième. La deuxième place était possible sans un aileron avant endommagé qui l'aura fait repassé par les stands.
Sixième, Ricciardo aurait dû abandonner si le Grand Prix comptait 100 mètres de plus car c'est en roue libre qu'il a franchi la ligne d'arrivée après que le moteur Renault l'ait lâché 200 mètres avant la ligne ! La fiabilité du bloc Renault est désastreuse en ce début de saison 2015 : Ricciardo va déjà devoir étrenner son quatrième moteur et on ne compte plus les abandons des Red Bull et Toro Rosso motorisée par la marque française. Renault promet une fiabilisation de son bloc en Espagne. Rendez-vous dans trois semaines !
Nicolas Joannès
V12 GT
L'émotion automobile
Vos commentaires