Mark Webber s’est solidement imposé dimanche à Silverstone devant Hamilton et Rosberg. Favorisé par Red Bull à la grande déconvenue de Webber, Vettel ne termine que septième.
A l’issue de ce week-end, le grand Australien était partagé entre deux sentiments : la joie et la déception. Une immense joie car gagner Monaco et Silverstone durant la même saison restera comme un sommet de sa carrière mais malgré cela l’Aussie demeure très remonté contre son écurie. Red Bull a, en effet, choisi de monter un nouvel aileron sur la monoplace de Vettel plutôt que sur celle de Webber. Le grand Mark est à ce point déçu de son écurie qu’il déclarait encore le lendemain : « Si j’avais su que ça allait se passer comme cela ce week-end, je n’aurais jamais signé un nouveau contrat ».
En finisssant premier, Webber tient sa revanche sur son équipe alors que Vettel partait à la faute dès le premier tour gâchant ainsi sa pole position. Contraint de rentrer au stand, le jeune prodige allemand en ressortira 24ème avant de remonter jusqu’à la septième place. S’il n’a pas eu à lutter contre l’aileron de son co-équipier, le grand Mark a du défendre sa position face à un Hamilton en pleine forme. Ce dernier termine deuxième.
Kubica aurait pu accrocher un podium mais pour la première fois cette saison, sa mécanique en a décidé autrement et c’est Rosberg qui termine sur la troisième marche après une superbe course. Alonso aurait aussi pu finir sur le podium d’autant que les écarts s’étaient réduits après l’apparition de la safety car mais il a été pénalisé d’un drive through pour dépassement illicite sur Kubica et termine hors des points.
Button, quatrième après une belle remontée, obtient de précieux points qui, additionnés à ceux d’Hamilton, permettent à McLaren de confirmer sa première place au championnat constructeurs devant Red Bull. En marquant seulement quatre points lors des deux dernières courses, Ferrari laisse ses concurrents s’envoler. Définitivement ? Du côté du championnat pilotes, Hamilton conforte sa première position 12 points devant son co-équpier.
Nicolas Joannès
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