Pour son deuxième Grand Prix avec Ferrari, Sebastian Vettel s'offre un rêve : une première victoire en rouge, dans les traces de son idole, Michael Schumacher. Il devance les Mercedes de Lewis Hamilton et Nico Rosberg sur le podium, pénalisées par une moins bonne stratégie.
Après une très longue période sans succès, les Ferrari semblent à nouveau capables de lutter pour la victoire. A la faveur d'une meilleure stratégie, Sebastian Vettel a pu s'imposer à Sepang à l'occasion de sa deuxième course avec la Scuderia. Celui qui a remplacé Fernando Alonso chez les rouges s'offre un rêve : une première victoire chez Ferrari après une saison 2014 vierge de tout succès avec Red Bull.
Non seulement, il suit les traces de son idole, Michael Schumacher, qui avait ramené Ferrari au succès à la fin des années 90, mais il prouve pour la première fois qu'il est capable de gagner même sans avoir la meilleure monoplace du plateau. Ce qui lui avait été reproché lors de ses succès avec Red Bull.
Les Mercedes semblent toujours être les plus rapides du plateau mais ce dimanche, la meilleure stratégie était à l'actif de Ferrari qui en gérant mieux les changements de pneus a permis à Vettel de s'imposer devant Lewis Hamilton et Nico Rosberg. La quatrième place de Kimi Räikkönen et ce, malgré une crevaison en début de course démontre également le potentiel de Ferrari qui semble être le premier concurrent de Mercedes.
On retrouve ensuite les Williams de Valtteri Bottas et Felipe Massa qui ne semblent plus capables de lutter pour le podium suivies par les étonnantes Toro Rosso. Les très jeunes Max Verstappen et Carlos Sainz Junior ont à nouveau brillé lors de ce deuxième Grand Prix de la saison. Il se paye même le luxe de battre l'écurie sœur Red Bull. À un tour des vainqueurs, Daniil Kvyat et Daniel Ricciardo connaissent un début de saison 2015 difficile.
Que dire alors de celui des McLaren-Honda ? Pour son premier Grand Prix sous les couleurs McLaren, Fernando Alonso (forfait en Australie) a dû abandonner après 22 tours comme Jenson Button un peu plus tard. Les débuts du moteur Honda sont difficiles mais les pilotes sont malgré tout positifs, le rythme de course s'améliorant.
Nicolas Joannès
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