Le pneu hautes-performances de Good Year fait peau neuve. En devenant Asymetric 2, l’Eagle F1 entend s’imposer plus que jamais comme le pneu haut de gamme le plus efficace de son segment et en particulier par temps de pluie, véritable cheval de bataille de la marque.
Confirmant les bons résultats de son prédécesseur duquel il reprend la grande majorité des composantes, l’Eagle F1 Asymetric 2 se voit encore amélioré par rapport à ce dernier dans pratiquement tous les domaines et notamment sur les distances de freinage, plus courtes que jamais grâce à la technologie Active Braking.
Celle-ci est formée d’un tout nouveau mélange de gomme à haute teneur en silice et d'une résine de traction issue de la compétition automobile qui permet de gagner quelques précieux centimètres sur le test du freinage tout en permettant d’augmenter l’adhérence tant sur route sèche que sur route humide.
Les tests menés par le bien-connu organisme indépendant TÜV-SUD le confirment d’ailleurs : sur route sèche, l’Eagle F1 Asymetric 2 s’arrête là où ses concurrents roulent encore à 22km/h, et là où ils roulent encore à 24km/h sur route humide ! Un test malheureusement mené sans la présence du nouveau Michelin Pilot Sport 3, référence du segment…
Selon ces mêmes tests, le nouveau venu offrirait également une résistance au roulement réduite de 7% par rapport à son prédécesseur, ce qui serait une valeur exceptionnelle pour la catégorie. Et qui dit moins de résistance, dit moins de force nécessaire et donc une consommation en baisse. Un résultat obtenu notamment grâce à la réduction de la masse totale de chaque pneumatique de 7 à 12% suivant la dimension et l’utilisation d’une nouvelle résine hautes-surfaces permettant de réduire sensiblement les échauffements.
Voilà pour la partie technique. Mais le plus intéressant est quand même de le tester par nous-mêmes pour juger de la supériorité annoncée de ce Good Year Eagle F1 Asymetric 2, ce que nous avons fait sur le circuit de Monteblanco, entre Séville et Jerez, en Espagne, au volant d’Audi A7 3.0l V6 et de Mercedes CLS 350.
Sur route sèche, le nouveau pneu s’en sort avec les honneurs, et se place au niveau des meilleurs de ses concurrents (Continental en l’occurrence), sans pour autant vraiment les surpasser. On notera quand même la bonne résistance des flancs et la grande largesse dans l’adhérence dont il fait preuve dans les évitements serrés, compte tenu du poids des voitures sur lesquelles il était monté.
C’est donc sur route humide qu’il faut chercher tout le potentiel du pneu. Et là, la différence par rapport au rival auquel il était confronté (un manufacturier japonais réputé) est flagrante. Non seulement l’Eagle F1 fait preuve d’une grande progressivité dans sa limite d’adhérence et ne «décroche» pas d’un seul coup permettant ainsi au pilote de corriger la trajectoire, mais surtout, il fait preuve d’une adhérence exceptionnelle sur la piste volontairement détrempée par des arroseurs automatiques pour notre essai.
Que ce soit dans les épingles serrées ou dans les évitements gauche-droite attaqués «le couteau entre les dents», la précision reste exemplaire, et dans les courbes rapides, il faut vraiment pousser très fort avant que les premiers signes de sous-virage n’apparaissent. A ce petit jeu là, c’est sûr, l’Eagle F1 Asymetric 2 surnage !
Disponible dès le mois de mars, l’Eagle F1 Asymetric 2 sera proposé dans un vaste éventail de dimensions allant du 235/50 R18 au 275/30 R 19.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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