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Hublot devenant ainsi l’horloger quasi-exclusif de Ferrari. 

Quasi-exclusif car le catalogue des produits dérivés du cheval cabré sera toujours dotés de montres d’entrée de gamme réservées aux passionnés de la marque.

L’horloger suisse s’occupera quant à lui de tous les chronographes haut de gamme. Sur ce point Jean-Claude Biver a tenu à clarifier la position d’Hublot : pas question d’apposer le badge Ferrari sur des cadrans déjà existants : ce partenariat se veut créatif et exclusif.

Ainsi toute une série de nouveaux modèles seront développés spécialement pour Ferrari. Le premier d’entre eux qui est en cours de création devrait être présenté au printemps prochain. Hublot souhaite aller plus loin et travaille d’ores et déjà à des produits horlogers qui pourront être intégrés dans le tableau de bord des sportives de Maranello.

Un peu à l'image des pendulettes de bord Breitling qui ornent l'habitacle des Bentley récentes, ou de celles que l'on trouvait sur les Maserati.

Cette démarche devrait impliquer de nombreuses innovations : «Nous devrons inventer de nouveaux matériaux pour éviter par exemple qu’en cas de collision le conducteur soit blessé par le verre ou les aiguilles", a déclaré Jean-Claude Biver.  Il y a fort à parier que ces instruments adopteront une fonction chronographe, permettant au pilote de prendre des temps sur circuit, à l'instar de ce qu'offre Porsche en option sur les 911.

Hublot demeure également pour le moment l’horloger officiel de la Formule 1. Conflit d’intérêt en vue ? « Absolument pas » se défend Luca di Montezemolo : « La Formule 1 c’est Ferrari et nous allons vous le prouver la saison prochaine ».

Grâce à ce nouveau partenariat, Hublot espère de son côté s’imposer sur le fructueux marché chinois, où le constructeur automobile jouit d’une grande popularité.

Laurent André

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