Porsche, Lamborghini et Bugatti sont déjà présents en Inde, et d’autres marques globales du luxe s’y intéressent de près et envisagent aussi une implantation directe. Ferrari inaugurera son premier réseau de distribution sur le marché indien dans les six mois, selon un rapport du Times. 

Costa a précisé  que les voitures seront importées directement et non vendues par l'intermédiaire de l’associé indien de Fiat, Tata  Motors, aujourd’hui propriétaire de Jaguar.  Le prix de vente final atteindrait  les 400 000 Eur., car les droits de douane à l’importation se monteraient  à 110%.

Mais cela n’empêchera guère Ferrari d’écouler quelques dizaines de 458, de California ou de 599 chaque année, car le développement rapide de l’économie est en train de créer une richesse considérable parmi l’élite urbaine du pays. Le nombre de millionnaires en Inde a crû de 51 % à 126,700 en 2009, selon Merill Lynch, la banque d'investissement américaine,  et Capgemini.

Le seul frein potentiel aux ventes de Ferrari viendrait plutôt de l’état déplorable du réseau routier, dont le macadam est truffé de nids de poule et d’ornières impressionnantes,  sans parler des embouteillages permanents et de la quasi absence d’autoroutes. Bref, tenter d’approcher la vitesse de pointe au volant d’une 458 sur les routes indiennes, en slalomant entre les vélos, les bus à impériale  et les vaches est un exercice que nous ne pouvons vous recommander.

Charles Paxson

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