Il a confirmé le lancement de la Série 5 ActiveHybrid, donc « full hybrid », dès 2011, et la mise en chantier d’une Série 3 hybride.

 Reithofer a soulevé la contradiction au sein de la firme, qui a lourdement misé et investi sur des motorisations diesel très performantes et sobres, dont le rendement global est supérieur à celui de nombre de modèles « full hybrid ». Car ces derniers doivent trainer une surcharge de plusieurs centaines de kilos, ce qui grève forcément le bilan énergétique.

 Son explication est fort pragmatique : BMW est présent sur tous les marchés mondiaux, dont certains, importants, sont allergiques au diesel, à l’instar des USA, où le prix du gallon de diesel est supérieur à celui de l’essence. Certains marchés sont aussi déjà acquis a la motorisation hybride, comme le Japon, ou elle représente le summum de la technologie d’avant-garde.

 BMW s’engage donc dans cette voie sans trop y croire, mais en mettant sur la table des moyens considérables.

 Charles Le Menestrel

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