Bristol, constructeur britannique aussi artisanal qu’excentrique, a été placé sous administration judicaire.
Triste nouvelle pour les amateurs d’excentricités automobiles.
Car Bristol vient de cesser ses activités de constructeur, malgré un regain d’intérêt certain pour la marque, dû en particulier a un effort inhabituel de créativité de la part de la firme ces dernières années, sous l'impulsion de l'homme d'affaires Toby Silberton.
Après avoir repris la firme il y a 10 ans, ce dernier a progressivement remplacé Tony Crook aux commandes des bureaux de Kensington High Street. Bristol avait lancé quatre « nouveaux » modèles : la Fighter, dont la mécanique est dérivée de celle de la Dodge Viper, la Speedster, la Speedster Convertible, et enfin la 611 MKVI.
Tom MacLennan and Trevor Binyon, les administrateurs nommés par le Tribunal, précisent que la division service après vente, située à Londres et non pas à) Fulton, près de Bristol, continuera à assurer l’entretien et l’approvisionnement en pièces détachées pour ces attachantes automobiles d’un autre temps.
Il ne reste plus qu’a espérer qu’un industriel décide de reprendre le flambeau. Rattan Tata?
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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