D’une simple coopération industrielle à une fusion, en passant par une participation croisée, tous les scénarios sont envisagés par Dieter Zetsche et Carlos Ghosn, les dirigeants des 2 groupes.
Du coté allemand, Daimler a besoin d’un partenaire pour rentabiliser ses gammes A et B, qui font appel à des technologies sans pièces communes avec le reste la gamme, les premières étant des traction avant à moteur transversal, les secondes des propulsions de grosse cylindrée. Sans parler des Smart…à moteur arrière !
Le constructeur s’était d’ailleurs rapproché de Mitsubishi dans ce but, mais cette opération s’était soldée par un cuisant échec financier.
Or Renault est absent du haut de gamme, suite à son retrait probablement définitif après l’abandon des programmes AvantTime et VelSatis, et ne peut compter sur Infiniti, encore peu présent sur de nombreux marchées.
Or la concurrence fourbit ses armes, à commencer par le rival de toujours, BMW, qui renforce sa coopération avec PSA, en prélude au lancement de nouvelles BMW compactes à traction.
Daimler doit donc soit abandonner un segment entier conquis à grand frais, soit nouer une alliance avec un partenaire solide.
Renault Nissan pourrait donc fournir des ensembles moteur boîte complets à Daimler dans un proche avenir…
A suivre.
Charles Le Menestrel
V12 GT
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