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Carl-Peter Forster, le CEO de Jaguar, s’est déclaré en faveur de la production d’une version routière de la C-X75. Il rejoint donc le groupe de dirigeants enthousiastes de firme, dont Ian Callum en particulier, le designer maison, qui tente de convaincre le directoire d'étudier la possibilité de la mise sur le marché d'un petite série de Supercars basée sur le prototype de Paris.

Bien entendu, il reste à enjamber un large fossé qui délimite le rêve de la réalité, et Jaguar ne prendra pas une décision sur la faisabilité d’un tel projet à la légère.

Il faudra convaincre les ingénieurs, et surtout les comptables, de la viabilité économique de l'affaire.

Car la fameuse XJ 220, la Supercar des années 90, a laissé le souvenir d’un échec cuisant aux cadres de Jaguar, le modèle ayant été lancé bien trop tard pour profiter de la vague de spéculation de l’époque, avant que le marché ne s’effondre.

Cette affaire avait de plus généré nombre de procès d’acheteurs mécontents, Coventry ayant largement modifié le cahier des charges du prototype, après signature des bons de commande des clients.

Le contexte économique actuel n’est certes pas très favorable à une Supercar, mais au delà des considérations pécuniaires, quelle publicité pour la marque !

Charles Paxson

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