C’est Jean-Jacques His, responsable du développement moteur chez Ferrari qui a annoncé préparer le retour de cette technologie pour les futures gammes de la marque, qui appliqueront donc le downsizing très en vogue actuellement. Ce terme anglophone désigne le fait de recourir à un moteur de cylindrée moindre, permettant une consommation réduite en carburant, tout en lui adjoignant un ou plusieurs turbos de manière à conserver une puissance comparable à un moteur plus gros.

Dans un premier temps, les blocs actuels seraient conservés et se verraient adjoindre le précieux turbo. Mais si Ferrari a déjà déposé un brevet en rapport avec ces transformations, les tests réalisés n’ont pas encore donné satisfaction aux ingénieurs, en raison d’un temps de réaction trop lent avant l’enclenchement des turbos.
La technologie Multiair, mise au point par Fiat (groupe auquel Ferrari appartient) aurait également été un temps envisagée, avant d’être écartée car «ce système montre ses limites à très haut régime», ce qui le rend inexploitable pour la marque de Maranello.

Ferrari franchit ainsi une première dans le développement d’une gamme plus respectueuse de l’environnement. En attendant l’hybride ?

Nicolas Morlet

V12 GT