La remplaçante de la 599 arrive, elle devrait même être exposée au Palexpo à Genève.
Rassurons immédiatement les amateurs : l’heure du «downsizing» n’a pas encore sonné chez Ferrari !
La 620 conservera donc le V12 qui a tant fait pour asseoir la réputation de la marque italienne.
D’autant qu'à l’instar de la 599, qui était essentiellement une 612 raccourcie et recarrossée, la nouvelle 620 partagera avec sa grande sœur la FF un maximum de composants.
Son V12 de 6.3L de cylindrée développera 730 ch., et plus de 700 Nm de couple, tout en dépassant largement les 8 000 tours ! Des chiffres records pour une Ferrari de série !
Ses performances seront exceptionnelles : le 0 à 100 km/h sera expédié en à peine plus de 3 secondes, et surtout les 160 en un peu plus de 6 secondes. Des accélérations dignes de celles de la 599 GTO ! La vitesse de pointe frôlera les 340 km/h, et la stabilité à ces vitesses sera assurée par un fond plat très soigné et un extracteur AR imposant.
Son châssis fait toujours appel à une structure en aluminium, que les ingénieurs de Maranello considèrent encore comme une solution performante, bien que son rival Lamborghini soit passé à une plateforme en carbone, du moins sur l’Aventador.
La base utilisée est celle de la FF, dont l’empattement a été raccourci de quelques centimètres, afin d’en augmenter la maniabilité, et surtout la rigidité torsionelle, la 599 ayant atteint ses limites à ce niveau. Les solutions employées pour la suspension reprendront celles de la FF, en particulier son dispositif d’amortissement magnétique piloté sophistiqué.
Ferrari fera toujours appel à Brembo pour le freinage, les disques et les étriers multi-pistons surdimensionnés auront fort à faire pour arrêter l'ensemble.
Il convient de noter les efforts importants de Ferrari sur l’allègement, grâce à l’emploi massif d’aluminium et de matières composites, ce qui contribue autant à améliorer les performances qu’à réduire les émissions de CO2. Le poids en ordre de marche ne sera donc pas beaucoup supérieur à une tonne six, la consommation moyenne descendant sous les 15l/100 km.
Sa carrosserie pourrait revenir à des lignes plus classiques, elle conservera ses proportions de berlinette italienne à moteur avant, à la silhouette étirée. L’habitacle ne surprendra pas les propriétaires de 599, Ferrari n’ayant pas souhaité renouveler l’expérience de la 458, dont les lignes torturées du tableau de bord ont surpris, la clientèle des modèles V12 étant plus conservatrice.
De plus, le tablier étant repris de la FF, l’implantation des éléments de chauffage et des instruments de bord et diverses commandes, doit être conservé, ce qui dicte les grandes lignes du style.
A découvrir absolument sur le stand Ferrari au Salon !
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
A voir également