Très attendue, la nouvelle Enzo n'abandonnera pas le V12, contrairement à ce qui a été annoncé ici et là.
Son moteur sera directement dérivé de celui de la nouvelle F12, il développera quelques chevaux supplémentaires, dépassant les 800 ch., un chiffre inimaginable sur une voiture de route il y a seulement 15 ans. Mais la puissance totale disponible atteindra les 900 ch., grâce à l’apport d’un moteur électrique de 100 ch. environ.
Il donnera la possibilité au pilote de circuler en ville sans le moindre bruit, ce qui va surprendre plus d’un piéton !
La boite de vitesses à double embrayage, fournie par le spécialiste allemand Getrag, comptera sept rapports, commandés bien entendu par des palettes au volant.
Sa carrosserie sera aussi novatrice que l’était celle de l’Enzo à son époque. Très sculpturale, elle poussera à l’extrême les canons esthétiques actuels de Maranello.
La stabilité à (très) grande vitesse a bien entendu été l’objectif No. 1 des designers, mais sans que cela soit au détriment de la trainée aérodynamique, qui, conjuguée à une surface frontale réduite, permet de réduire nettement la consommation.
D’autres éléments innovants, tels que des entrées d’air occultables ou un becquet arrière réglable participent à cet objectif.
Sa monocoque sera entièrement constituée de fibre de carbone et sera associée à d’autres matières allégées telles que l’aluminium et le titane pour les trains roulants, afin de réduire le poids total à un peu plus de 1 200 kg., une bonne centaine de moins que l’Enzo.
Les performances seront bien évidement exceptionnelles, Ferrari ayant en ligne de mire la redoutable Porsche 918 Spyder, suivie de très près par les ingénieurs italiens.
Commercialisée en 2013, elle sera vendu environ un million d’Euros, hors-taxes.
Charles Paxson
V12 GT
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