Porsche s'est fixé un objectif de 200 000 unités annuelles en 2018, ce qui dépasse largement les prévisions les plus optimistes du groupe.
Cette croissance se fera tout d’abord par une expansion de l’offre, la gamme s’étendant bien au-delà de l’unique 911 d’antan.
Boxster, Cayman, Cayenne, Panamera et 911 seront rejoints par un SUV compact et de nouveau dérivés des autres modèles.
Mais ce développement nécessitera aussi une forte augmentation des capacités de production, ce que ne peuvent assurer les usines actuelles de Stuttgart et de Leipzig. De nouvelles unités de montage devront donc être crées.
Or Mathias Muller, le CEO de Porsche, est de plus en plus confronté au problème des coûts de fabrication. Tout d’abord, le renchérissement de la main d’œuvre allemande, dû aux charges sociales importantes et au financement de plus en plus élevé des fonds de pension des salariés.
La Chine, elle, impose des tarifs douaniers prohibitifs qui doublent le prix de vente des véhicules importés. Porsche envisage donc sérieusement d’y implanter des usines de montage.
La conception des modèles resterait l’exclusivité des ingénieurs de Stuttgart, ainsi que la fabrication de certaines pièces importantes. Reste à voir comment la clientèle percevra cette nouvelle origine géographique. Mais après tout, la Boxster a été assemble des années durant chez Valmet en Suède, sans que personne n’y trouve à redire…
Charles Paxson
V12 GT
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