Afin de donner un surplus de puissance à sa C8 Aileron, Spyker lorgnait vers le V8 6.2l de Cadillac. Sauf qu’en début de semaine, l’artisan hollandais a déposé plainte contre General Motors, propriétaire de Cadillac, au sujet de la mise en faillite de Saab. Du coup, entre les deux constructeurs, le torchon brule désormais, et contraint Spyker de revoir ses plans…
Bien que produite artisanalement à une dizaine d’exemplaires annuels seulement, la Spyker Aileron peine à conserver son rang dans le cercle fermé de l’élite automobile.
En cause : un V8 4.2l fourni par Audi qui n’affiche «que» 400 chevaux.
Du coup, les ingénieurs de Zeewolde négociaient ferme avec Cadillac pour espérer pouvoir intégrer prochainement le V8 6.2l de 564 chevaux de la CTS-V sous le capot de sa supercar.
Oui mais voilà, la procédure judiciaire entamée plus tôt dans la semaine par la marque néerlandaise à l’encontre du géant américain GM, qu’elle accuse d’avoir délibérément provoqué la mise en faillite de Saab, met évidemment «de facto» un terme aux accords et négociations en cours. Spyker doit donc chercher ailleurs, mais quelles sont ses possibilités ?
Spyker pourrait lorgner vers le concurrent le plus direct de GM, Ford, autre grand pourvoyeur de V8 «client» de par le monde, qui dispose d’une large gamme de blocs éprouvés. Chrysler pourrait être une autre option, avec son «fameux» V8 HEMI, à qui il faudrait tout de même offrir une petite cure de stéroïdes pour qu’il affiche une puissance plus «décente».
Restent enfin les perspectives européennes, BMW en tête - la marque fournissant déjà d’autres artisans, Morgan en tête – mais aussi, pourquoi pas, Mercedes ou même, Ferrari, bien que cette dernière option semble utopique.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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