Le Maire de Paris envisage de nouvelles mesures contre la pollution de la capitale, en augmentation depuis quelques temps. Ce bobo-expert souhaite limiter encore plus l’usage des voitures dans la ville, et cible tout particulièrement les voitures anciennes et les grosses cylindrées.
Or les progrès accomplis en quelques décennies par les constructeurs en matière de rendement sont remarquables.
A titre d’exemple, le V8 L410HT de 6.75L, qui équipe aujourd’hui encore la Bentley Mulsanne, développe une puissance de 505 ch, contre 183 à sa naissance en 1959.
Il consomme par contre 40% de moins que son prédécesseur, mais c’est au niveau des émissions de CO2 que les gains sont les plus spectaculaires, car il ne produit plus que 392 g de CO2, contre environ 20 000 grammes de CO2 au kilomètre (50 fois plus) pour le premier V8 de la lignée, le L410.
Afin de rendre cet exemple plus parlant, imaginez un instant qu’un propriétaire de Bentley, affolé par ces mesures autophobes, décide de mettre fin à ses jours, selon la méthode classique dite du « garage ». Simple à mettre en œuvre, il lui suffirait de s’enfermer dans sa Mulsanne, moteur au ralenti, dans un box fermé, sans oublier de baisser les vitres de la voiture. L’Intoxication au monoxyde de carbone est en théorie très rapide.
Heureusement que les voitures modernes ne polluent plus ! Car avec moins de 200 ppm dans l’air, notre automobiliste resterait assis plus de 10 heures au volant de sa berline de luxe. Sans commune mesure avec la Bentley S2 de 1960, beaucoup plus efficace avec ses 12 000 ppm, puisqu’elle achèverait la besogne en moins de 10 minutes.
A méditer par Monsieur le Maire…
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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