Comme de nombreux parisiens, lors du récent pic de pollution, j’ai été surpris par l‘annonce dans les médias de l'opération "Circulation alternée".
L’administration a bien entendu averti les automobilistes au dernier moment, et se fourvoie à nouveau dans une mesure dont l’objectif inavoué est bien plus médiatique, et donc politique, qu'écologique.
Il lui suffirait de compulser ses propres statistiques pour en conclure que, l’automobile n’étant responsable que de 10% des émissions de CO2, réduire de moitié le parc en circulation sur une journée ne peut que réduire les émissions de 5% seulement. Est-il donc nécessaire d’obliger la moitié de la population à changer de mode de transport, pour un si piètre résultat ?
Pour les ministères concernés, oui, car les hommes politiques privilégient bien souvent "l’idée-ologie". On a donc pu observer quelques ministres participer à cet effort commun, en empruntant tout simplement un autre véhicule de leur parc officiel…
Voulant moi aussi montrer l’exemple, et ne tenant pas à me faire arrêter à tous les carrefours, j’ai sorti de mon garage une auto dont l’immatriculation se termine par 1201, en parfaite conformité avec la législation. Son V12 de 517 ch. émet presque 400g de CO2, certes, mais elle n’émet pas de particules fines, tout comme mon 4X4 de 385 ch., que je réserve désormais aux journées "paires".
Charles Paxson
V12 GT
L'émotion automobile
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