Accros au déficit, nos élus en sont réduits à taxer tout ce qui bouge encore en France. Pour l’automobile, c’est déjà fait, puisque le Malus Ecologique passe à 8 000 euros pour les autos qui émettent plus de 250 g de CO2.
Les camions auront droit eux à leurs « Eco » portiques.
Un autre type de transport est dans la ligne de mire de Bercy : le taux de TVA des chevaux (non fiscaux) passe de 7 à 19.6 %, une augmentation de près de 200%!
Mais qu’est-ce qui peut donc justifier un tel matraquage hippique?
Certainement pas le taux de CO2, de l’ordre de 40g au km parcouru. S’agit-il alors de la pollution « visible » de ces animaux, celle dans laquelle on risque surtout de marcher?
Mais cela ne concerne guère nos hommes politiques, qui risquent plus de souiller les semelles de leurs Richelieu noires avec des crottes de canidés dans le 7ème arrondissement.
Peut-être craignent- ils une résurgence de ce mode de transport, qui permet d’échapper tout de même à la plupart des taxes qui affectent l’automobile : carte grise, Eco Taxe Co2, Taxe sur les produits pétroliers, péage.
Et aussi à d’autres ponctions monétaires, car le cheval est totalement immunisé contre les radars fixes ou mobiles, les amendes de stationnement, ou les alcootests !
Devant me rendre au Centre des Finances publiques afin d’acquitter ma CSG, je me verrais bien attacher Lucifer par son licol aux grilles du bâtiment. Mais il risque fort de mordre le Receveur des Impôts. Il serait plus prudent de prendre mon Aston Martin…
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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