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Dès l’entrée au Salon, la première nouveauté que l’on ne peut que remarquer est la Ferrari F12 Berlinetta noire, située sur le stand situé juste en face de l’entrée des journalistes.

Mais pourtant, ce n’est pas le stand Ferrari, mais bien celui de Pininfarina, ce qui permet de découvrir l’auto en évitant l’incessante cohue devant le stand de Maranello, où la voiture se laisse admirer en gris, et en rouge.

Comme chaque année, la plupart des artisans automobiles européens ont fait le déplacement.

C’est le cas de Koenigsegg qui s’est chargé de retoucher légèrement son Agera R, lui offrant notamment des jantes en fibre de carbone faites d’une seule pièce ! Une première.

Quelques mètres plus loin, c’est Tesla qui présente en première européenne la variante définitive de sa berline S. Et le constructeur américain n’est pas le seul à dévoiler une «sportive» électrique puisque…Morgan s’y colle également. Aux côtés de ses Aero Coupé, Plus 8 et Roadster, le petit constructeur anglais expose la Plus E, dotée d’un moteur électrique et…d’une boîte de vitesse à cinq rapports !

Mais rassurez-vous, l’électrique n’a pas encore pris le pas sur nos bons vieux V6,V8 et V12, comme en témoigne Lotus, qui présente à la fois une ultra-désirable variante roadster de son Exige V6, mais aussi une série limitée «F1 Limited Edition» de son Evora GTE aux couleurs – évidemment – de l’écurie de Formule 1 : noir et or.

A l’autre bout de la «Halle 1» le groupe Volkswagen est présent en force, puisque chacune de ses marques y va de sa nouveauté. Du côté de chez Porsche, elle se nomme bien évidemment Boxster, et est exposée dans ses deux versions. Chez Audi, c’est la troisième génération d’A3, mais surtout, l’Audi RS4 Avant et la TT RS Plus qui tiennent la vedette, tandis que chez Lamborghini, tous les regards se tournent vers la délirante et sublime Aventador J : une aventador de l’extrême dépourvue de toit et de pare-brise !

Et la visite se poursuit chez Bugatti, qui dévoile la Veyron Grand Sport Vitesse, itération découvrable de la Super Sport. Et notre regard est ébahi jusqu’à tomber nez-à-nez avec une nouveauté au nom aussi difficile à retenir que sa plastique ne l’est à regarder : le EXP-9F. Le premier concept de SUV de Bentley en a laissé plus d’un circonspect, et on ne peut que les comprendre ! Heureusement, les Mulsanne Mulliner Driving Sport et Continental GTC V8 sont là pour nous prouver que les anglais n’ont pas perdu tout sens commun.

D’ailleurs, certains d’entre eux ont particulièrement bon goût, que ce soit chez Jaguar au moment de créer la version break de la XF, baptisée Sportbrake, ou chez Aston Martin avec le restylage de la «petite» Vantage, également présente dans sa livrée Zagato en déclinaison définitive. La marque de Gaydon propose également un programme de personnalisation désormais structuré sous le nom de «Q» qui, on nous l’assure, n’a rien à voir avec James Bond !

Chez Rolls-Royce, c’est toute la famille Phantom qui a droit à son premier facelift. La limousine se fait encore plus élégante et raffinée en adoptant de nouveaux blocs optiques avant, qui, signe des temps, peuvent ne faire appel qu’à des LEDs.

Les autres nouveautés de la Maison-mère, BMW, ne manquent pas de piquant non plus : la marque à l’hélice présente en effet sa Série 6 Gran Coupé aux côtés de la toute nouvelle déclinaison de la M6, du facelift du X6 et d’un «concept» de Série 1 M135i. Le stand Mini permet, lui, de découvrir une Mini Countryman – enfin- délurée dans sa version John Cooper Works de 218 chevaux.

En face, chez Mercedes, la grande nouveauté s’appelle Classe A, mais en attendant une version AMG, on s’attardera plutôt sur la toute nouvelle génération de SL qui, elle, profite déjà d’une effrayante version retravaillée par les sorciers d’Affalterbach. Et pour la seconder parfaitement dans le garage, pourquoi ne pas opter pour une Smart Brabus aux offres de personnalisation de plus en plus diversifiées ?

Si l’on omet le stand Ferrari, à l’entrée toujours aussi filtrante, les autres marques du Groupe Fiat étaient plutôt en retrait cette année, même si Maserati dévoile quand même une version retouchée de sa GranTurismo S, qui prend désormais l’appellation Sport. Mais quelques échos nous permettaient aussi d’attendre une version plus aboutie de l’amusante 4C, l’apparition du V8 HEMI sur la Lancia Thema, ou même, l’Abarth 695 Tributo Maserati – pourtant annoncée.

L’Amérique n’a pas non plus totalement disparue du plan du Salon puisque Dodge est bel et bien présente avec une Charger V8 parfaitement désirable ! De même Cadillac est à nouveau présent (sur un très vaste stand) avec ses CTS-V sous trois formes de carrosserie, tandis que la Corvette et les Camaro coupé et cabriolet agrémentent le stand Chevrolet.

Enfin, comme de coutume, Genève est aussi le rendez-vous des «tuneurs», et l’occasion de découvrir les réalisations tantôt  farfelues, tantôt douteuses, mais parfois ingénieuses, de Techart, Ruf, Speedart, Gembella, AC Schnitzer ou Fab Design, pour ne citer qu’eux.

Cette édition 2012 est donc plus que jamais un rendez-vous européen incontournable en termes de nouveautés pour tout amateur de belles choses automobiles. A découvrir jusqu’au 18 mars prochain !

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile