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Ce qui est pratique, c’est que tous sont regroupés dans la Hall 1,les artisans, les manufacturiers de pneus, les «tuners», mais aussi les maisons de design, ce qui donne parfois lieu à des situations étonnantes: la DeTomaso Deauville n’était pas encore officiellement dévoilée sur le stand du constructeur Italien qu’elle était déjà exposée à la vue de tous sur le stand Pininfarina, qui s’est chargé du Design, deux emplacements plus loin.

Entre les deux, Wiesman dévoile son radical MF5 Roadster, une barquette deux places toute dédiée aux sensations que l’on verrait bien défier la Lotus 2-Eleven.

Chez les constructeurs allemands, Gumpert dévoile sa Tornante, un sportive compacte au design musclé (signé Superleggera Touring) sensée choyer un peu plus ses occupants que la radicale Apollo, tandis qu’Artega expose la SE, version électrique de sa sympathique petite GT.

Chez Bertone, l’actualité, c’est bien sur le concept B99, étude de style d’une berline compacte badgée Jaguar.

Dans le clan des Supercars, Bugatti est bien entendu présent avec toute sa gamme, la Veyron, la Grand Sport et la Super Sport, dont les visiteurs ne peuvent décrocher leur regard à en juger par le monde qui stagne devant le stand. Même effervescence devant les encore plus exclusives Pagani Huayra ou Koenigsegg Agera S, deux monstres de puissance dévoilés en Première Mondiale qu’il devrait rester bien rare de pouvoir admirer.

Enfin, Spyker, le petit artisan hollandais est également de la partie avec ses appréciables Aileron et Aileron spyder, dont la qualité et le traitement des matériaux utilisés, inspirés de l’aviation d’avant-guerre, valent toujours le détour, à défaut de vraie nouveauté.

Terminons par Lotus, qui, même s’il ne s’agit plus vraiment d’un artisan, ne dispose pas d’une infrastructure aussi impressionnante qu’à Paris. D’ailleurs, aucun des concepts du Mondial n’est présent. L’actualité du constructeur d’Ethel se cantonne donc à la version Club Racer de l’Elise (variante plus dépouillée)  et aux Evora «by Mansory» et Evora GT1 aux couleurs de l’écurie de F1 Lotus-Renault, noir et or.

Outre le plaisir des yeux et des sens en général que procure le fait d’approcher de telles automobiles, il est agréable de retrouver sur ces stands une ambiance bien plus décontractée que chez les «grands constructeurs» et il n’est pas rare de se retrouver à discuter avec l’ingénieur ou le designer en chef de telle ou telle marque, voir, dans certains car, avec le fondateur même de la marque himself ! L’occasion de faire connaissance avec les hommes qui se cachent derrière ces délirants engins.

Vidéo Salon de Genève 2011 : les artisans

Vidéo Salon de Genève 2011 : Koenigsegg

Vidéo Salon de Genève 2011 : De Tomaso

Vidéo Salon de Genève 2011 : Bertone

Vidéo Salon de Genève 2011 : Artega

Vidéo Salon de Genève 2011 : Lotus

Vidéo Salon de Genève 2011 : Touring Superleggera

Vidéo Salon de Genève 2011 : Tesla

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile