Évolution de la DB9, la Virage reprend le patronyme de la remplaçante de la V8 "Oscar India", née dans les années 90.
Ulrich Bez souhaite ainsi combler l'écart qui existe en prix entre la DB9 et la DBS, mais aussi offrir une alternative aux clients qui jugeraient la DBS trop extrême, et la DB9 un peu fade.
Sa carrosserie reprend une grande partie des attributs stylistiques de la DBS, dont les ailes et les bas de caisse élargis, mais se voit dotée de boucliers avant et arrière plus proches de ceux de la DB9, afin d'adoucir l'ensemble.
En réalité, elle ne partage aucun panneau de carrosserie avec l'une ou l'autre de ses sœurs, hormis le toit.
Pour ce qui est de la mécanique, elle reçoit une nouvelle mouture du V12 de 6 litres, dont la puissance atteint 490 ch., soit 20 de plus que la DB9, ce qui conjugué à une boite Touchtronic II plus réactive et et à un rapport de pont plus court lui assure des performances proches de celles de la la DBS, avec un 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes.
Les trains roulants sont retravaillés, en particulier les biellettes de direction et l'amortissement, afin de lui offrir un "toucher" de la route plus sportif, mais sans dégrader le confort pour autant. La rigidité de la structure est améliorée, par l'ajout d'un pièce de renfort au niveau du soubassement.
La Virage bénéficie en cela des progrès liés au développement de la Rapide, avec qui elle partage un certain nombre de pièces. Elle reçoit en série des freins en composite carbone céramique, et des jantes de 20 pouces au dessin unique.
L'habitacle délaisse l'Alcantara de la DBS, au profit du cuir, mais un passepoil contrasté apporte une ambiance "sport_chic" à l'ensemble. Il est par ailleurs envisageable de lui donner un cachet plus britannique encore en faisant appel au département personnalisation qui occupe les locaux de l'ancienne usine de Newport Pagnell.
Charles Paxson
V12 GT
L'émotion automobile
Vos commentaires