Alors que le 20.000ème exemplaire vient de quitter les chaines d’assemblage, l’Audi R8 se refait une beauté en ce milieu d’été, et en profite pour se faire plus attirante encore tant sur le plan visuel que mécanique.
Commençons donc à détailler ce nouveau millésime par ce qui se voit.
Enfin….façon de parler. En effet, les retouches cosmétiques sont pour le moins subtiles et tiennent en une poignée de détails retouchés dont les plus visibles sont les nouvelles signatures à LED intégrées aux blocs optiques avant et arrière.
A l’arrière, les sorties d’échappement rondes jusque là réservées à la version GT sont désormais de série et intégrées à un bouclier redessiné.
L’habitacle n’évolue guère plus puisque les changements se cantonnent à quelques nouvelles commandes, des palettes de gestion de la boîte automatique de plus grandes dimensions et des baquets revus et corrigés pour un maintien et un confort encore optimisés.
Le plus intéressant est de fait à chercher «là où ça ne se voit pas». La R8 renonce ainsi à sa boîte R-Tronic pour lui préférer la nouvelle S-Tronic à double embrayage et 7 rapports, plus efficace et efficiente. La preuve en est : la motorisation V10 améliore sont temps de 0 à 100km/h de 3 dixièmes de seconde (3,6 secondes) et permet de réduire les rejets de CO2 de 22gr/km!
Mieux : le V8, doté de la même boîte, améliore l’exercice d’une demi-seconde (4,3 secondes) tout en offrant 10 chevaux de plus que précédemment (430ch).
Afin de terminer sa carrière en beauté, la R8 se voit également adjoindre une nouvelle version haut de gamme V10 Plus. Le bloc V10 5.2l FSI reste commun, mais sa puissance est portée à 550 chevaux, soit 25 de plus qu’une R8 V10.
Voulue radicale, l’auto reçoit également de nouvelles suspensions Magnetic Ride, des éléments de châssis en fibre de verre ou des freins en carbone-céramique de manière à réduire son poids à 1.570 kilos. Elle se reconnait à ses lames de boucliers et coques de rétroviseurs en carbone.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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