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Il faudra vraiment y regarder à deux fois pour différencier les nouvelles venues de leurs devancières tant les changements tiennent du détail. On signalera donc les nouveaux blocs optiques avant Full-LED, voire même Matrix-LED (adaptatif avec détection d’obstacles) hérité de l’A8 en option. La calandre est également annoncée nouvelle, tandis que les feux arrière revoient leurs agencement et en profitent pour adopter la signature lumineuse en «Y». A bord, on ne retiendra que le système d’infodivertissement revisité.

Sous le capot, les changements sont un peu plus notables. Ainsi, la S6 voit la puissance de son V8 4 litres passer de 420 à 450 chevaux. Un gain substantiel qui lui permet de gagner deux dixièmes de secondes sur l’exercice du 0 à 100km/h, désormais expédié en 4,4 secondes sur la berline, 4,6s. sur le break Avant. Cette variante est toujours dotée de la technologie Cylinder On Demand (COD) permettant de désactiver quatre des huit cylindres lorsque le moteur n’est que faiblement sollicité. De quoi permettre d’abaisser les rejets de CO2 à 214 ou 219gr/km suivant la carrosserie retenue.

Dotée du même moteur V8, la RS6 reste fidèle à ses 560 canassons. Ceux-ci lui offrent d’accrocher les 100km/h départ arrêté en 3,9 petites secondes et de pointer à 305 km/h sur les «autobahn». La RS6 est dotée de la transmission automatique Tiptronic à huit rapports et peut, en option, recevoir une suspension pneumatique avec Dynamic Ride Control, pour un comportement sportif optimal.

Présentées au Mondial de l’Automobile de Paris le 2 octobre prochain, les Audi S6 et RS6 restylées arriveront chez nous dès le mois de novembre. La moins chère des S6 s’échangera contre un chèque de 91.200 euros.

Nicolas Morlet

V12-GT

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