Arrivée à mi-carrière, la grande A7 s’offre un lifting bienvenu. Il semblait donc logique que ses deux variantes les plus véloces suivent la même évolution, ce qui n’a pas traîné. S7 et RS7 profitent donc de menus changements, tout en douceur.
Evolution en pente douce pour les versions amirales de la berline à hayon premium puisqu’elle n’a trait qu’à l’aspect esthétique…du capot et des feux avant. Redessinés, ceux-ci adoptent une allure affinée et une nouvelle signature lumineuse «en T» couché. Mais surtout, ils sont dotés de la technologie Matrix LED pour l’intégralité de leurs fonctions, permettant une visibilité accrue tout en ne se souciant pas de gêner les conducteurs croisés grâce à une savante gestion des faisceaux lumineux. A cela s’ajoutent des clignotants dynamiques à l’avant comme à l’arrière.
Sous les capots respectifs des deux modèles, c’est le V8 4.0 TFSI à fonction «Cylinder On Demand» (permettant de désactiver la moitié des cylindres lorsque le moteur n’est que faiblement sollicité) qui est de service. Il profite de se facelift pour faire passer sa puissance de 420 à 450 chevaux sur la S7 tandis qu’elle reste fixée à 560 chevaux pour la RS7. Cette dernière reste évidemment la plus extrême de la gamme, avec un exercice du 0 à 100km/h expédié en 4 petites secondes, et une vitesse de pointe bridée à 250km/h de série, voire à 280 ou 305 km/h suivant la somme déboursée en option…
Les Audi S7 et RS7 restylées seront commercialisées chez nous fin septembre.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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