Quoi ? Parler d’une Audi A1 sur V12-GT ? Oui, mais celle qui nous intéresse aujourd’hui n’est pas une simple A1 : dévoilée sous le nom de Clubsport Quattro lors du rassemblement de la Wörthersee, celle-ci est animée d’un cœur de… 500 chevaux.
Point de V6 et encore moins de V8 pour atteindre cette puissance mais un quasi-roturier 5 cylindres cubant 2,5 litres. Ce moteur turbocompressé à injection directe délivre ainsi 503 chevaux exactement et 660Nm de couple. Autant dire qu’il n’éprouve aucune difficulté à changer la citadine premium en un véritable petit missile, capable d’aller chercher les 100km/h en 3,7 secondes, les 200km/h en 10,9 secondes et de pointer à… une vitesse largement inavouable. Trop, pour la constructeur, qui préfère la tenir secrète.
Les changements cosmétiques ne manquent pas non plus sur cette A1 qui semble avoir suivi un entraînement intensif de bodybuilding. Sa face avant est très largement aérée et son capot intègre des écopes (il faut bien laisser respirer l’écurie), les échappements se terminent au bas des flancs, devant les roues arrière, d’imposants aileron et extracteur d’air prennent place de part et d’autre du hayon, le toit s’habille de carbone et un liseré rouge fait son apparition en guise d’eye-liner dans les optiques avant.
L’habitacle est lui aussi très clairement orienté vers la compétition et la performance, et renonce notamment à ses places arrière. Les garnitures de portières et le moyeu du volant sont réalisés en fibre de carbone, les différentes poignées d’ouverture (y compris sur le couvercle de la boîte à gants) sont remplacées par des lanières, à la façon d’une Porsche Boxster Spyder, et le compte-tours attire l’œil avec sa couleur rouge. Les ceintures sont remplacées par des harnais, et des indicateurs de température prennent place au centre de la console.
A l’arrière, une imposante barre vient renforcer la rigidité de l’ensemble et des emplacements pour les casques du pilote et de son passager sont prévus.
Bien entendu, cette Audi A1 Clubsport Quattro n’est qu’un concept fou, et le restera. N’en déplaise aux amateurs du genre…
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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