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Reprenant les grandes lignes du concept aperçu à Genève l’an dernier, le roadster s’en distingue toutefois à plusieurs égards. Le premier, et le plus évident, est bien entendu la suppression du toit pour laisser les cheveux des occupants livrés au vent. 

Mais l’auto perd également le vitrage intégral de ses portières, probablement histoire de caser les longerons supplémentaires nécessaires au renforcement de la caisse, et la partie arrière est inédite, avec un couvre-tonneau au double bosselage.

Le Spyder ne renonce en revanche à aucune technologie du coupé, et conserve donc les phares à technologie laser, et tous les systèmes de connectivité entre l’homme et sa machine permettant, entre autres, la synchronisation avec un smartphone afin de «préparer» l’auto en fonction de l’emploi du temps de son utilisateur et ainsi, optimiser l’autonomie.

Celle-ci est annoncée à 30 kilomètres en mode tout électrique (alimentée par batteries), avant que le petit moteur trois cylindres ne prenne le relais pour continuer à fournir en courant le moteur. Et la puissance est tout à fait étonnante pour un si petit bloc, puisqu’il est annoncé à… 223 chevaux !

Lorsque ce dernier travaille de concert avec le moteur électrique de 121 chevaux, les performances sont plutôt ébouriffantes puisque les 100km/h sont atteints en 5 secondes, tandis que la vitesse de pointe est limitée, comme sur les autres BMW, à 250km/h !

A-t-on des chances de voir un jour cette i8 Spyder passer à la production ? Oui, beaucoup ! Car BMW a déjà annoncé sa volonté de produire les i3 et i8 en série, et la décision concernant cette version roadster ne devrait donc dépendre que de l’engouement suscité par le coupé.

Nicolas Morlet

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