Vous trouvez la BMW 650i un peu faiblarde ? Réjouissez-vous : dès cet été, la terrifiante M6 viendra coiffer la gamme ! Et bien qu’elle ait renoncé à son V10, elle s’annonce comme l’une des nouveautés les plus attendues du Salon de Genève.
Avec la 650i, la M6 partage son gros V8 4.4l TwinTurbo. Si les puristes regretteront la disparition du V10, ils se consoleront en jetant un œil du côté des chiffres officiels de cette nouvelle motorisation : 560 chevaux et 680Nm de couple ! Des valeurs identiques à celles de la dernière M5, atteintes respectivement à 6.000 et 1.500tr/min !
La transmission est bien sur confiée à la boîte automatique à double embrayage «Drivelogic» dont il est évidemment possible de prendre le contrôle manuellement grâce aux palettes situées de part et d’autre du volant. De plus, le «Launch Control» permettra des décollages canon qui devraient laisser sur place la plupart des autres usagers lorsque le feu passera au vert.
En effet, les accélérations s’annoncent plutôt musclées : 4,2 secondes pour le coupé sur l’exercice du 0 à 100km/h, 4,3 secondes pour le cabriolet. La vitesse de pointe est limitée électroniquement à 250km/h, mais un Pack M est prévu, histoire de la laisser grimper jusqu’à 305km/h !
L’adoption du V8 a bien sur été dictée par les nouveaux engagements «verts» que sont contraints de prendre les constructeurs. Ainsi, la nouvelle M6 est annoncée près d’un tiers moins gourmande que sa devancière : 9,9l/100km pour le coupé, 10,3l/100km pour le cabriolet. Cela grâce à l’intégration des évolutions EfficientDynamics et l’adoption d’un Stop&Start.
Étonnamment, la M6 reste plutôt sobre d’un point de vue stylistique. Ho bien sur les boucliers échancrés, les larges jantes de 19 pouces et les indispensables quadruples embouts d’échappement sont bien présents, mais l’ensemble n’a pas l’allure surchargée et agressive que certains reprochaient à la précédente mouture.
La particularité du coupé est en fait d’être doté d’un pavillon réalisé en plastique renforcé de fibre de carbone (CFRP) qui justifie une partie de la différence de masse entre coupé et cabriolet : 1.850 kilos pour le premier, 1.960kg pour le second, fidèle à la capote en toile.
L’habitacle reçoit également un traitement particulier fait de sièges sport et de quelques chromes supplémentaires sensés apportés une touche plus exclusive.
L’équipement est bien évidemment ultra-complet (assistants de vision de nuit et de gestion des phares, caméra périphérique, régulateur de vitesse intelligent,…) et l’Internet à bord est même proposé.
Le tarif n’a pas encore été communiqué, mais n’espérez rien à moins de 120.000 euros !
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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