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…et n’est donc autre qu’une copie du cabriolet doté d’un toit fixe. Rien d’inattendu donc, mais un luxueux coupé, mariant élégance et dynamisme dans ses traits avec beaucoup de bonheur, bien loin des effets stylistiques de son prédécesseur.

Le coupé Série 6 est toujours un 2+2, à bord duquel les occupants arrière devraient profiter d’un peu plus d’espace que précédemment grâce à l’allongement de l’empattement de 75 millimètres.

Bien entendu, l’habitacle ne diffère en rien non plus de celui du cabriolet, et l’on retrouve donc cette ambiance typique des BMW et cet imposant écran LCD au sommet de la console centrale, le plus large de son segment.

Coté motorisations, le Coupé se calque également sur le cabriolet et seuls deux moteurs seront livrables à la commercialisation : le six-cylindres en ligne 3 litres biturbo de 320 chevaux et 450Nm pour la 640i et le V8 4.4l de 407 chevaux et 600Nm pour la 650i, couplés l’un et l’autre à une boîte de vitesses automatique à huit rapports.

Les accélérations sont plutôt correctes, surtout avec la plus puissante des motorisations qui envoie l’auto à 100km/h en 4,9 secondes. C’est 0,1 seconde de mieux que le cabrio. La 640i préfère quant à elle se concentrer sur sa consommation et ses rejets polluants puisque dotée du Stop&Start et du mode Eco Pro, elle parvient  à établir sa consommation moyenne à 7,7l/100km (179gr/km).

Il est tout de même étrange de constater que BMW dévoile son porte-étendard au lendemain de la fermeture des portes du Salon de Genève. Pour mieux en garder la primeur au Salon de Shanghai (21-28/04) ?

Nicolas Morlet

V12-GT

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