Après la berline et le coupé, c’est logiquement au tour de la version break de la Cadillac CTS de recevoir sa variante hypermusclée. La recette reste identique à celle utilisée par ses sœurs : une plastique bodybuildée et une sérieuse cure de vitamines.
A l’instar des berlines et coupé, le break reçoit donc lui un cœur de Corvette : le bloc V8 6.2l Supercharged de 556 chevaux et 747Nm, couplé à une transmission manuelle à six rapports. Les dispositifs mécaniques des autres variantes de carrosserie sont bien entendu toujours de la partie, et la CTS-V Wagon a ainsi droit aux suspensions adaptatives Magnetic Ride (permettant toujours de faire son choix entre les modes Tour et Sport), aux systèmes de freinage Brembo aux étriers à six pistons l’avant et quatre à l’arrière ainsi qu’aux jantes de 19 pouces montées de pneus Michelin Pilot Sport 2 spécifiques.
La présentation et l’équipement de série se calque eux aussi sur ceux des berlines et coupé. La face avant adopte donc une calandre et des écopes grillagées, tandis que les bas de caisse se font un peu plus enveloppants et qu’une sortie d’échappement supplémentaire fait son apparition au bas du bouclier arrière.
A bord, on retrouve les sièges «Performance» de Recaro ainsi que le système multimédia incluant un disque dur de 40GB et un écran rétractable, le tout, intégré dans un habitacle «cousu main» dont la luminosité est assurée par le vaste toit ouvrant panoramique optionnel.
A tout cela bien sûr, la CTS-V Wagon ajoute un coffre d’une contenance appréciable de 720 litre derrière la banquette arrière, extensible à 1.644 litres une fois celle-ci rabattue. Celui-ci se montre en plus pratique grâce à son accès facilité par un hayon à manœuvre électrique et à son dispositif de modularité intégré au plancher.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
Vos commentaires