Deux ans. Il aura fallu deux ans d’attente pour que Chevrolet dévoile au grand jour la version découvrable de sa Camaro. Et bien entendu, quoi de mieux que le chaud soleil du sud de la Californie en cette fin d’automne pour présenter un cabriolet ?
Alors qu’on ne donnait pas cher de sa peau au début de la décennie, avec l’arrivée des coupé-cabriolet, la capote en toile fait de la résistance. Pour preuve, cette variante cabriolet de la musculeuse américaine lui reste fidèle, de manière à conserver une allure aussi proche que possible du coupé et à ne pas grever la place dédiée aux occupants arrière. D’ailleurs, visuellement, la capote électrique dont la manœuvre prend 20 secondes est pratiquement la seule chose qui diffère du coupé. Les flancs musclés sont toujours bien présent, la ligne de caisse haute et les petites fenêtres latérales aussi. Avouez qu'il y a pire pour descendre Hollywood Boulevard.
Pas de grand chamboulement non plus côté mécanique, où la nouvelle venue reprend à l’identique les blocs du coupé. Le plus modeste est un V6 3.6l de 312 chevaux et 370Nm qui fait déjà preuve d’un beau tempérament. Mais bien entendu, pour une américaine à la telle renommée, on lui préfèrera un des deux bons gros V8 6.2l (LS3 et LS99) glougloutants à souhait, avec, à la clé, 400 chevaux et 556Nm ou même, 426 chevaux et 569Nm sous le capot. Tous trois peuvent être couplés à une boîte de vitesses manuelle ou automatique à six rapports, selon la version retenue.
Si l’arrivée du coupé Camaro dans nos contrées n’est plus qu’une question de mois, voire même de semaines, on ne sait en revanche toujours pas si l’on aura droit à cette très alléchante mouture cabriolet. Croisons les doigts…
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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