Avec la ZL1, Chevrolet fait revivre l’une des plus anciennes appellations de sa Camaro puisque c’est en 1969 qu’a été présentée la première du nom. A l’époque, elle faisait référence au nom de code du moteur qui était implanté sous le capot, un V8 7 litres de 430 chevaux. Une voiture folle pour l’époque, que Chevrolet fait aujourd’hui revivre.
Bien entendu, les temps ayant changé, la cylindrée du V8 du nouveau modèle a été considérablement revue à la baisse, à 6,2 tandis que sa puissance grimpe en flèche pour atteindre…550 chevaux.
A titre de comparaison, une Porsche 911 Turbo n’en revendique «que» 480 et une Ferrari 458 Italia, 570.
Inutile de préciser donc que le Muscle Car n’as pas à rougir de ses entrailles…ni (on l’espère) de ses performances, toujours inconnues pour l’instant.
Si ce type d’américaine est avant tout conçu pour conduire vite en ligne droite, la Camaro ZL1 a tout de même droit à une série d’ajustements mécaniques destinés à la rendre plus joueuse sur les routes sinueuses comme la direction à assistance électronique, la boîte de vitesses manuelle à six rapports, le différentiel à glissement limité, l’amortissement Magnetic Ride et une barre antiroulis aux points de fixation modifiés.
Le freinage se devait également d’être revu à la hausse, et adopte maintenant des étriers Brembo à six pistons et des disques de 370mm à l’avant, quatre pistons et 365mm à l’arrière.
La présentation a bien sur fait l’objet d’une attention particulière et la Camaro ZL1 se reconnait au premier coup d’œil à son bouclier avant inédit, dotés de feux placés verticalement dans leur partie extérieure, et à son capot au bosselage plus prononcé dans la partie centrale, réalisé en fibre de carbone.
Le pare-chocs arrière est lui aussi tout nouveau et intègre désormais un diffuseur d’air encadré par quatre embouts d’échappement chromés. Les jantes de 20 pouces et le petit becquet en fibre de carbone à la pointe de la malle se chargent d’apporter la touche finale à la présentation extérieure.
A bord, l’exclusivité est principalement assurée par le volant à base plate garni d’Alcantara et par les badges spécifiques. Au pied de la console centrale, quatre petits cadrans font leur apparition pour tenir le conducteur informé en permanence de la pression et de la température de l’huile et du turbo.
La Camaro étant attendue dans nos contrées au cours de la deuxième partie d’année, on peut espérer voir débarquer cette ZL1 sur nos routes à moyen terme puisque, contrairement à son ancêtre de la fin des années 60, la production de cette version-ci ne sera pas limitée à 69 exemplaires.
Nicolas Morlet
V12-GT
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