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Cette SS a en effet été présentée la semaine dernière sous le nom et le logo de Holden Commodore SS, soit la version la plus aboutie de la berline best-seller de la marque sur l’ile-continent. Quelques coups de blush et une nouvelle calandre plus tard, la voilà devenue Chevrolet SS pour s’intégrer à la gamme sportive du constructeur. Elle y rejoint ainsi les Camaro et Corvette.

De ces dernières, l'auto adopte le moteur V8 LS3 que l’on retrouvait jusqu’il y a peu sous le capot de la C6. Il se montre toutefois un peu moins puissant mais offre tout de même 415 chevaux et 562Nm de couple, transmis aux seules roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte automatique à six rapports avec palettes au volant. De quoi accrocher le 0 à 100km/h en moins de 5 secondes !

Sur le papier, la SS se pose en concurrente de la BMW M3, et essaiera donc de faire aussi bien que la teutonne sur le plan du dynamisme. Pour ce faire, Chevrolet annonce une répartition des masses 50/50, un centre de gravité au plus près du bitume et des freins redimensionnés à 355 millimètres pour être capables d’encaisser une conduite musclée.

Visuellement, l’auto reste plutôt sage en dépit d’un diffuseur arrière conséquent et d’un pare-chocs avant très aéré. L’habitacle suit la même tendance, avec  une présentation sobre où la sportivité est affirmée par le pédalier en aluminium, le volant à méplat ou les surpiqûres rouges des sièges en cuir. L’équipement est pléthorique, et intègre notamment le système multimédia, l’installation Bose à 9 haut-parleurs et le dispositif de parking automatique.

La SS sera le nouveau fer de lance de Chevrolet dans le célèbre championnat Nascar Series aux Etats-Unis, et fera également office de Pace Car au Dayton 500.

Les chances de voir la SS rejoindre la gamme Chevrolet son infinitésimales en Europe…continentale. Mais les britanniques devraient, eux, y avoir droit puisque la Commodore SS est importée depuis quelques années sous l’appellation Vauxhall VXR8 !

Nicolas Morlet

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