Si notre société devient de plus en plus autophobe, les passionnés ne s’en laissent pas conter et le nombre «d’artisans de l’automobile» n’a peut-être jamais été aussi élevé. Cette Climax Sport Racer, roadster extrême tout dévolu au(x) plaisir(s) du pilote (et accessoirement de son passager) en est une nouvelle preuve.
Profilée, carénée et dépourvue de pare-brise, la Sport Racer vient clairement chasser sur les terres stylistiques des Mercedes SLR Stirling Moss et autres Veritas RSIII. Mais, contrairement à ses rivales qui embarquent des mécaniques «prestigieuses» (V8 Mercedes, of course, pour la première et V8 BMW pour la seconde), la petite anglaise «se contente», elle, d’un V8 plus roturier en provenance de chez Ford.
Mais s’il "ne délivre que" 345 ou 450 chevaux suivant la version choisie, il peut compter sur le poids contenu de l’auto pour lui assurer des performances dignes de ses rivales : 900 kilos, quand les teutonnes accusent 1.400 et 1.080 kilos sur la balance.
Du coup, la barre fatidique des 100 km/h est franchie en 3,7 secondes (3,5 pour la Mercedes, 3,2 pour la Veritas) et la vitesse de pointe est annoncée à 273 km/h. Là, c’est sur, les allemandes prennent le large avec leurs 350km/h max chacune. La version S fait bien entendu un peu mieux, avec 3,2 secondes sur l’exercice du 0 à 100km/h et 305 km/h en pointe.
Pour parfaire la conduite sur piste, Climax propose quelques options intéressantes comme la boîte séquentielle avec commandes au volant, les freins en céramique ou encore, les sièges baquets équipés de harnais.
Autre argument de la Climax : son prix. En effet, ce gros jouet ne sera facturé qu’une bonne centaine de milliers d’euros. Comptez deux fois et demi plus pour la Veritas, et même sept fois et demi plus pour la Mercedes, bien sur plus exclusive.
Nicolas Morlet
V12 GT
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