Après une incartade dans le monde des coupés avec la D8 GT, premier modèle de la marque doté d’un toit «en dur», Donkervoort revient à ses premiers amours, avec une variante roadster de ce diabolique engin, baptisée GTO.
Vous l’aurez peut-être compris, le «O» de GTO semble vouloir signifier «Open». L’auto tombe le haut, se rapprochant ainsi un peu plus de celle dont elle s’inspire, la fabuleuse Lotus Seven, et de la maxime de son inventeur restée célèbre «Light is right».
En effet, grâce à l’utilisation massive dans sa réalisation de matériaux dernier cri (notamment par son châssis mêlant la fibre de carbone, l’aluminium et l’acier) l’auto ne dépasse pas la barre des 700 kilos sur la balance !
Un poids pour le moins contenu, qui se conjugue à une puissance conséquente fournie par le bloc 2.5l TFSI en provenance de chez Audi, le même que celui que l’on retrouve sous le capot des TT RS et RS3.
Suivant la version retenue, le bloc délivrera entre 340 et 400 chevaux (et 450Nm) via les seules roues arrière aidées tout de même par un antipatinage.
Pour prendre le volant de la bête, mieux vaudra avoir le cœur bien accroché. Car si la vitesse de pointe est bloquée aux «traditionnels» 250km/h, c’est surtout les accélérations qui s’annoncent fulgurantes, avec un 0 à 100km/h avalé en… 3 secondes !
Inspiré de la D8 GT dont cette GTO découle, le style se veut particulièrement musclé et agressif. De plus, la disparition du pavillon arrière apporte un look plus léger et équilibré à l’ensemble, sans signifier la disparition des portières à la cinématique si particulière.
Dévoilée au Salon de Genève en mars, la D8 GTO entrera en production en deuxième partie d’année 2012.
Nicolas Morlet
V12-GT
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