Malmenée par une Chevy Camaro de plus en plus pressante au fur et à mesure que son catalogue s’étoffe, la Ford Mustang riposte en s’offrant un second restylage. Et le préparateur automobile Carol Shelby n’a pas attendu plus longtemps pour en proposer une version totalement délirante !
Sans changer radicalement, cette nouvelle itération de la Mustang se fait plus musclée que jamais grâce à son capot plus bombé ou à ses nouveaux boucliers plus agressifs.
Les feux arrière recourent désormais à des LEDs, tandis qu’à l’avant, les antibrouillard ont désormais droit à des ampoules hautes-performances.
Notons encore les rétroviseurs redessinés, les jantes inédites proposées en trois diamètres (17, 18 ou 19 pouces) et, sur la version GT, l’apparition d’un capot ajouré permettant de refroidir plus efficacement son gros cœur.
L’habitacle aussi a droit à ses quelques aménagements. Les sièges Recaro ne sont plus réservés uniquement aux séries huppées Boss 302 et Shelby, de nouvelles teintes de cuir viennent épaissir le catalogue et l’installation audio est totalement renouvelée, désormais proposée en deux versions.
Mais les mises à jour ne concernent pas que le style, les aspects techniques évoluent aussi. On commence donc par les moteurs avec le V8 5.0 litres qui développe désormais 420 chevaux sous le capot de la GT, et 24 de plus (soit 444) une fois placé dans la série spéciale Boss 302 à la décoration spécifique.
La première des deux versions profite également du différentiel Torsen hérité de la seconde. Enfin, si la puissance du V6 3.7l n’évolue pas, figée à 305 chevaux, il est désormais possible de l’assortir de la boîte automatique à six rapports Selectshift.
Insuffisant ? Dans ce cas, heureusement que Shelby est là ! Le sorcier dévoilait à Los Angeles la dernière mise à jour de sa GT500, avec sous le capot «le V8 de production le plus puissant du monde». Rien de moins ! Il s’agit d’un bloc de 5.8l de cylindrée réalisé tout en aluminium qui expulse pas moins de 650 chevaux et 813 Nm grâce au renfort d’un compresseur. C’est déjà presque autant que l’ultime SuperSnake !
Le tout est transmis au sol par le biais d’une boîte de vitesses manuelle à six rapports, tandis que le châssis reçoit des suspensions adaptatives. Des étriers de freins Brembo à six pistons se chargent de calmer les ardeurs de la bête.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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