Cette SLS, qui sera vraisemblablement présentée à Francfort, reprendra des traits de la mythique 300SL, notamment au niveau de l’ouverture des portières qui lui avait valu le surnom de «papillon». Un appel au passé dans les traits donc, mais des dessous résolument modernes, rigueur Mercedes oblige, avec l’adoption d’une motorisation électrique, ou plutôt de motorisations électriques. Car en effet, la SLS embarque quatre générateurs qui produisent une puissance combinée annoncée à 392 kW (environ 533 chevaux), et un couple intéressant de quelque 880 Nm. La voiture embarque une batterie Lithium-Ion à haute tension refroidie par eau dotée d’une énergie de 48 kWh (kilowatts – heure), d’une capacité de 40 Ah (Ampère –heure) et d’une puissance de 400 volts qui se recharge grâce à divers systèmes de récupération de l’énergie, au freinage notamment.
Les performances ne seront bien évidemment pas en reste puisque Mercedes annonce des temps canons de l’ordre de 4 secondes pour atteindre la barre fatidique des 100 km/h, soit…du même ordre que la version dotée du V8 6.3l de 571 chevaux également annoncée.
Les batteries qui équipent la voiture sont le fruit de l’alliance stratégique entre Daimler AG et Evonik Industries AG qui fourniront les batteries requises «à l’électrification plus rapide de l’Automobile» dans le futur. L’effet Tesla (duquel Daimler a acquis 10% en mai avant d’en revendre une partie il y a quelques jours) ne semble donc encore s’être fait ressentir.

Nicolas Morlet