On s’attendait à découvrir la variante roadster de l’Aventador à Genève, mais c’est une bien plus belle surprise que nous a réservé Lamborghini : une Aventador de l’extrême dépourvue de toit et même de pare-brise !
Baptisée Aventador J (à prononcer Jota), le roadster fait la part belle à la fibre de carbone puisque nombre de ses éléments sont réalisés dans le précieux matériau, de la lame de bouclier avant à l’énorme diffuseur arrière en passant par l’imposant aileron ou les coques de sièges baquets. Même les sièges sont tendus d’un innovant revêtement que Lamborghini a baptisé Carbonskin : une sorte de tissu tressé de fibre de carbone qui conserve toute la souplesse d’un textile classique.
Véritable show-car, cet exemplaire unique est destiné à démontrer la maîtrise technologique de la marque de Sant’Agata Bolognese dans le domaine de la fibre de carbone, mais aussi plus largement dans la réalisation de supercars, ce dont plus personne ne doute depuis de longues années.
La motorisation abritée par le capot arrière ne change pas : il s’agit toujours du V12 6.5l de 700 chevaux et 690Nm, marié à la transmission intégrale. Les performances, gardées secrètes, ne devraient d’ailleurs pas différer grandement du coupé, qui passe de 0 à 100km/h en 2,9 secondes et croise à 350km/h en pointe.
Plus qu’un simple concept, la voiture était proposée à la vente, et il n’a bien évidemment pas fallu attendre très longtemps pour qu’un passionné se porte acquéreur de ce qui semble être la Lamborghini la plus fun et la plus exclusive de tous les temps.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile.
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