D’ici la fin de l’année, l’ultime exemplaire de la Mercedes McLaren SLR, une Stirling Moss, aura quitté les chaînes de montage de Woking, en Grande Bretagne. Ainsi s’achèvera l’histoire d’une des GT les plus abouties du paysage automobile, en même temps que la production conjointe du duo anglo-saxon .
L’histoire de la SLR commence en 2004, quand Mercedes et McLaren, alliés en F1 depuis quelques années déjà, s’unissent pour produire une voiture de série. Développée conjointement, l’auto porte l’étoile comme emblème mais est fabriquée et assemblée au siège du constructeur britannique, à Woking. L’appellation est, elle, reprise de la légendaire voiture de sport de Mercedes des années 50.
Dotée au départ d’un bloc V8 5.5 de 626 chevaux, la gamme de la SLR s’étoffe vite de la variante «722 Edition» un peu plus puissante et bestiale (650 chevaux). Elles mêmes seront ensuite rejointes par leurs déclinaisons «cheveux au vent» avant la présentation, au printemps dernier, de l’extravagante Stirling Moss, dont le 75ème exemplaire marquera la fin de la production de la SLR.
Si la belle disparaîtra du catalogue en temps que telle, La SLR aura engendré deux filles «spirituelles» puisque McLaren et Mercedes ont décidé de mettre un terme à leur union. La marque anglaise volera donc de ses propres ailes avec la MP4-12C, tandis que le constructeur de Stuttgart s’est «associé» à son préparateur maison, AMG, pour produire la SLS AMG «Papillon» très attendue.
Nicolas Morlet
V12 GT
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