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Le coupé britannique se voit donc recouvert d’une peinture noire brillante mise en exergue par diverses bandes dorées sur les flancs et le capot, ainsi que par le lettrage du nom du constructeur, doré lui aussi, sur l’extrémité du capot arrière. Les jantes reprennent également la couleur du métal ô combien précieux, tandis que la lame de bouclier avant et les coques de rétroviseurs sont, elles, peintes en rouge, mais dépourvues toutefois du nom du célèbre pétrolier français qui sponsorise également l’écurie de Formule 1.

Mais plus que les résultats sportifs de Vitaly Petrov, Nick Heidfeld et Bruno Senna cette saison, que nous qualifierons sobrement «en demi-teinte», cette série spéciale dont la production n’excédera pas trois exemplaires veut surtout faire vibrer la corde sensible des fans nostalgiques de Nigel Mansell, qui pilotait une monoplace à l’apparence similaire au milieu des années 80. A l’époque, ces couleurs étaient imposées par le sponsor principal de l’écurie, le cigarettier  John Player Special (JPS).

Si l’exclusivité est garantie, ce n’est pas grâce aux modifications techniques puisque cette GP Edition reste identique aux autres Evora S sur ce plan là. C’est donc toujours le V6 3.5l qui se charge de mouvoir l’auto avec ses 350 chevaux et 400Nm. Vendues par le concessionnaire Bell & Colvill, avec qui Lotus s’est associé pour leur création, chaque exemplaire de cette série limitée se monnaie 80.700 euros.

Nicolas Morlet

V12-GT

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