C’est au Salon de Detroit que Mercedes-Benz a choisi de présenter sa nouvelle génération de Classe C. Un tout nouveau modèle qui n’étonne pas vraiment, hésitant à faire référence tantôt à la Classe S, tantôt à la CLA. Le style est donc affirmé, musclé même et les solutions techniques s’annoncent à la hauteur.
Est-il vraiment nécessaire de présenter le style de la nouvelle Mercedes Classe C ?
Ses références sont évidentes : sa petite sœur CLA pour les galbes travaillés de sa carrosserie et son allure dynamique, sa noble parente la Classe S pour l’élégance et le regard.
De quoi concilier le meilleur des deux mondes, stylistiquement parlant.
Afin d’en offrir plus à ses acheteurs, la nouvelle venue s’allonge de près de 10 centimètres (95 millimètres) par rapport à celle qu’elle remplace.
Sa longueur totale atteint donc les 4,686 mètres, dont 2,48m sont dédiés à l’empattement, qui a progressé, à lui seul, de 8 centimètres. Pourtant, en dépit de sa prise de carrure, cette Classe C a également perdu une centaine de kilos !
L’équipement s’annonce particulièrement pléthorique puisque la longue liste d’options comprend notamment le système de prévention des collisions avec gestion autonome des freins jusqu’à 200km/h, le Distronic Plus qui se charge des Stop&go dans les bouchons, le dispositif Pre Safe avec détection des véhicules venant en sens inverse ou encore un dispositif de reconnaissance des panneaux avec alerte de contresens.
Quant au système multimédia, il intègre des fonctions telles que Google Streetview pour la navigation, Panoramio pour découvrir les paysages une fois en route ou Facebook, pour rester connecté à vos amis.
Côté châssis, la Classe C ne manque pas d’arguments non plus puisqu’elle sera la première voiture de son segment à pouvoir recevoir des suspensions pneumatiques ! Une suspension plus dynamique sera également proposée, abaissant la hauteur de la caisse de 15 millimètres. Toutes deux pourront être couplées à la boîte manuelle à six rapports ou à l’automatique 7G-Tronic Plus, et à une transmission à deux ou quatre roues motrices.
Le seul point de déception est que les acheteurs les plus exigeants devront patienter encore un peu pour profiter d’une motorisation à six-cylindres. Celle-ci, forte de 333 chevaux, ne sera en effet par proposée au lancement de l’auto, en janvier prochain, mais gonflera la gamme plus tard dans l’année.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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