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C’était dans sa version AMG que nous avions déjà eu l’occasion d’apercevoir ce nouveau coupé CL, mais ce sont ici dans les variantes CL500 et CL600 que Mercedes a décidé de le dévoiler. Les deux versions les plus huppées de la gamme «traditionnelle» de la marque (hors AMG donc) bénéficient désormais chacun de leur propre identité stylistique au travers de boucliers avant bien distincts. Plus avenant sur le CL500, avec une once d’agressivité traduisant l’image plus sportive confiée à cette version, plus distingué sur le CL600 collant parfaitement à son image feutrée de salon roulant.

Capot et blocs optiques évoluent également, avec une calandre désormais dotée de deux traverses chromées supportant l’Etoile en leur milieu pour le premier et des traits plus anguleux, inspirés du roadster SL pour les seconds. Même topo à l’arrière ou le bouclier (doté de deux sorties de pot d’échappement ovales sur le CL500 et de quatre sur le CL600), les feux et le couvercle de malle évoluent.

A bord, les changements sont moins perceptibles de prime abord, même si l’équipe de design dit avoir redessiné le volant multifonctions pour en améliorer l’ergonomie. Ce qui est nettement plus perceptible en revanche, c’est la prolifération des derniers éléments technologiques de sécurité de la marque, dont profite désormais le CL. Sont donc désormais disponibles (de série ou en option), le Blind Spot Assist (capteur d’angle mort), l’Active Lane Keeping Assist (assistant de trajectoire), le Speed Limit Assist (reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse) ou encore un dispositif de surveillance de l’attention du conducteur ou la reconnaissance nocturne des piétons.

Mais outre tous les «assistants» déjà vus sur la Mercedes Classe S depuis son restylage de l’an dernier, le CL reçoit deux dispositif inédit : le premier est dénommé Torque Vectoring Brake et permet, de la même manière que ce que Porsche propose depuis peu sur sa Panamera, de freiner un peu plus tôt la roue arrière à l’intérieur du virage de manière à créer une force rotative supplémentaire et ainsi améliorer la précision de conduite. Le second dispositif, l’Active Body Control, permet quant à lui de corriger automatiquement l’impact du vent latéral en agissant sur les amortisseurs.

Côté mécanique, seul le CL500 est concerné par le changement : il est maintenant animé par un tout nouveau bloc V8 bi-turbo. D’une cylindrée de 4.7l et fort de 435 chevaux (et 700Nm), il vient remplacer l’ancien bloc 5.5l de 388 chevaux tout en se montrant nettement plus respectueux de l’environnement que ce dernier puisqu’il se targue d’une consommation de 23% inférieure, à 224 grammes de CO2 par kilomètre. Les performances évoluent aussi vers le haut puisque les 100km/h sont désormais atteints en 4,9 secondes. C’est une demi seconde de mieux que son prédecesseur.

Le CL600 conserve, lui, son V12 biturbo de 517 chevaux le propulsant à 100km/h en 4,6 secondes et répondant aux normes Euro 5.

Nicolas Morlet

V12 GT

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