Apparue en 2004, la Mercedes CLS inventait un nouveau segment : celui des «coupés quatre portes». Aujourd’hui, la marque récidive en revisitant le concept du break de chasse, doté de deux portes supplémentaires, avec le CLS Shooting brake.
Le CLS Shooting Brake aura nécessité deux ans de gestation depuis la première apparition du concept au Salon de Pékin en avril 2010.
L’auto avait alors déclenché de telles réactions que le constructeur avait prit la décision de la produire en série.
L’auto définitive reste extrêmement proche du concept, avec son pavillon plongeant et les vitres latérales en arc de cercle, élément stylistique directement issu de la berline.
L’habitacle est d’ailleurs calqué sur celui de cette dernière, agrémenté d’un coffre au plancher en bois de cerisier assorti de rails en aluminium, du plus bel effet !
Si ce CLS Shooting Brake est considéré comme un break, son volume de chargement n’était pourtant pas la priorité des ingénieurs de Mercedes. Car si l’auto mesure 16 petits millimètres de plus en longueur que la berline de laquelle elle découle (4.956mm), son coffre n’offre «que» 560 litres derrière la banquette, 1.550 en repliant celle-ci. Son accès se fait, évidemment, via un hayon à manœuvre électrique.
Les dessous de l’auto et ses solutions techniques sont évidemment copiées directement de celles de la CLS, à la différence près que ce Shooting Brake reçoit des suspensions arrière pneumatiques avec correcteur d’assiette de série.
Les deux motorisations essence du coupé son également reconduites : à savoir le V6 3.5l de 306 chevaux de la CLS350 BlueEFFICIENCY et, surtout, le superbe V8 4.7l de 408 chevaux de la CLS500 BlueEFFICIENCY.
Tous deux sont assortis d’office de la boîte automatique à sept rapports 7G-Tronic, mais seule la plus noble peut être secondée par une transmission intégrale 4Matic. Pour la variante AMG, patience, patience,...
Les prix ne sont pas encore connus, pas plus que la date de commercialisation.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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