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Si la berline Classe S avait déjà placé la barre très haut en matière de technologie embarquée, ne serait-ce que par sa capacité à «lire» la route pour adapter au mieux ses suspensions, ce coupé va plus loin encore ! Comme tout coupé qui se respecte, sa vocation est d’être conduite par son propriétaire (alors qu’il préfèrera le moelleux de la banquette arrière dans la berline). Mercedes a donc travaillé à rendre sa S Coupé aussi séduisante à conduire qu’elle ne l’est à regarder.

Le grand coupé (5,027 mètres de long) inaugure notamment une nouvelle fonction au système d’amortissement Magic Body Control. Celle-ci permet à la voiture de contrecarrer tout effet de roulis et même de s’incliner en virage jusqu’à 2,5 degrés vers l’intérieur de la courbe. Oui, (un peu) à la manière d’une moto ! Une caméra placée au pare-brise permet d’anticiper les virages pour préparer les suspensions.

Bien qu’il s’intègre à la gamme Classe S, le Coupé dispose de sa propre personnalité grâce à un design qui se distingue nettement de celui de la berline. Les flancs sculptés, les optiques élancées et les feux arrière à l’horizontale lui confèrent une allure musclée, tout en restant néanmoins statutaire et distinguée. Mais surtout, ici encore, le Coupé affirme sa suprématie dans la gamme en adoptant des phares avant à LEDs intégrant…47 cristaux Swarowski ! 

L’habitacle s’approche de celui de la berline Classe S, tout en se démarquant encore par quelques spécificités. La plus notable est sans doute le grand toit panoramique occultable grâce au Magic Sky Control, fourni de série.

Présentée au Salon de Genève, dans un peu moins d’un mois, la Mercedes Classe S Coupé sera proposée dès le printemps dans sa déclinaison S500 animée par le V8 Biturbo de 455 chevaux et 700Nm. En attendant des variantes V12 et AMG qui ne sauraient trainer… Son prix devrait avoisiner les 150.000 euros.

Nicolas Morlet

V12-GT

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