En marge du Salon de Detroit, Mercedes-Benz vient de dévoiler la troisième génération de son SLK. Le roadster conserve bien entendu son fameux toit rétractable, genre qu’il été le premier à transposer à la catégorie en 1996, et se fait encore plus abouti technologiquement pour ne pas lâcher d’une semelle son concurrent tout désigné, le BMW Z4, passé lui aussi au toit rigide escamotable.
La marque à l’étoile est d’ailleurs des plus ambitieuses – à défaut d’être des plus modestes - pour sa dernière création, puisqu’elle annonce que le SLK «assume une position de leader dans chacune des disciplines – comprenez critères de jugement – et offre du fun sur roues sans compromis en demi-teinte». Le décor est planté.
Et à regarder l’imposante liste d’équipements que propose le SLK, on se dit qu’à ce niveau-là au moins, il n’a rien à envier à sa rivale munichoise. Car outre le système de pré-tension des ceintures en cas de freinage appuyé (PRE-Safe), le capteur d’attention du conducteur (Attention Assist), les phares adaptatifs et directionnels (Intelligent Light System) ou les suspensions à adaptation continue, le SLK a reçu une attention toute particulière à la gestion des flux d’airs afin d’offrir un confort maximal au occupants toit baissé et propose toujours le chauffe-nuque Airscarf permettant de profiter de la conduite à ciel ouvert au moindre rayon de soleil.
Et même toit en place, il sera toujours possible de profiter de la lumière du jour grâce au large toit vitré avec Magic Sky Control. Ce nouveau système installé pour la première fois sur une voiture de série permet de faire varier l’opacité de la vitre par simple pression sur un bouton, offrant ainsi un habitacle préservé du soleil en cas de trop fortes chaleurs, ou inondé de lumière durant les froides journées d’hiver.
Côté design, le SLK ne crée pas vraiment la surprise. Ses traits s’inscrivent dans la lignée des derniers produits de la marque, et il reprend notamment une face avant inspirée de la dernière CLS, avec une calandre plus imposante barrée d’un jonc chromé supportant un logo agrandi en son centre. A l’arrière, l’allure générale n’est pas sans rappeler la précédente mouture, malgré des feux inédits et un becquet au dessin plus prononcé.
Dans l’habitacle, le meuble de bord reprend le dessin de celui de la SLS AMG, avec des aérateurs ronds au design rétro, deux grands compteurs ronds et un volant sport à trois branches, tandis que le système d’infodivertissement peut être connecté à Internet.
Trois motorisations sont proposées sur le SLK, dont l’intéressant V6 3,5 litres de la SLK 350 dont les 306 chevaux constituent l’offre haut de gamme en attendant l’arrivée d’une version 55 AMG retravaillée par la maison d’Affalterbach. Efficace et efficient, il envoie les deux occupants à 100km/h en 5,6 secondes tout en ne réclamant que 7,1 litres tous les cent kilomètres en moyenne grâce notamment au start&stop fourni de série sur toute la gamme.
Plus roturières, les SLK 200 BlueEfficiency et SLK 250 BlueEfficiency sont mues par un même bloc 1.8l délivrant respectivement 184 et 204 chevaux. Toutes deux couplées à la boîte de vitesses 7G-Tronic Plus, elles requièrent 7 et 6,6 secondes pour accrocher les 100km/h.
Le SLK pourra être commandé dès le 17 janvier dans une fourchette allant de 38.675 euros pour le SLK 200 à 52.300,50 euros pour le SLK350 en Allemagne.
A voir au Salon de Genève 2011.
Nicolas Morlet
V12 GT
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